ET SI NOUS PARLIONS DE COMPLÉMENTARITÉ ENTRE LES SECTEURS HOSPITALIERS PUBLICS ET PRIVÉS ET NON DE « PART DE MARCHÉ » ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

A défaut de convergence tarifaire, entrons-nous dans une convergence de la terminologie ? Lorsque les patrons du secteur public parlent de « part de marché », la dérive est grande pour tous de nommer nos patients des « clients », ce qu’aucun professionnel de santé ne prononcera car pour personne – hôpital ou clinique – ils ne le sont.

 

Le secteur hospitalier – public, privé et PSPH – a une mission, celle de soigner les 65 millions de personnes qui vivent sur le territoire français. La puissance publique sculpte l’offre hospitalière sur le terrain : se sont les autorisations d’activité, d’équipements, imposition de quotas, financement accordé, contraint ou refusé qui impactent directement l’offre et définissent les parts de marché. C’est à nos pilotes, ministère de la santé et ARS, de donner les moyens d’une réelle complémentarité des acteurs hospitaliers, de créer les conditions d’une saine émulation mais surtout de veiller à éviter une course à la croissance.

 

« Nous sommes prêts à travailler sur la pertinence des soins, seul argument valable pour les patients qui sont nos donneurs d’ordre. Ils ne s’intéressent pas au statut juridique de l’établissement hospitalier en bas de chez eux. Ils attendent des soins de qualité en toute sécurité, c’est ce que nous leur offrons » déclare Lamine Gharbi, président du syndicat national FHP-MCO.