Les 35h : la fausse bonne idée du siècle

Ça partait d’une bonne idée : améliorer le cadre de travail et créer des emplois. Dans notre secteur de la santé, ce rêve a viré au cauchemar. Toutefois, en 1999-2000, nous avons retroussé nos manches, avons repris nos plannings, toutes nos organisations et avons repensé les systèmes de fonctionnement de nos cliniques. Avec l’aide parfois de comptes épargne encadrés, nous avons continué à assurer notre mission. Nos amis les cigales ont créé des comptes épargne temps comme autant de puits sans fond… et qu’advienne que pourra. Rien d’étonnant que dix ans plus tard, cette boîte de Pandore, riche de 2 millions d’heures RTT, s’ouvre. Il est hors de question que le coût de cette insouciance obère de quelque façon notre enveloppe de tarifs, en revanche, nous sommes prêts à accueillir les patients de tous les praticiens hospitaliers qui devront partir en vacances. La revanche de la fourmi ?

Lamine GHARBI
Président du syndicat national FHP-MCO
http://leblogdupresident.fhpmco.fr/

Le mariage est à la mode
Mariage de raison, d’amour, arrangé, mariage blanc…le mariage entre un hôpital et une clinique est à la mode. Vos GCS passionnent la rédaction du 13h, racontez nous vos aventures :véronique.molieres.mco@fhp.fr

Convergence : ensemble vers 2018
Lors d’un déplacement dans un hôpital lundi, François Fillon s’exprimait sur la convergence : « Nous avons franchi déjà quelques étapes sur ce chemin. il va maintenant falloir définir (…) une méthodologie globale pour aller ensemble vers 2018 qui est l’objectif fixé par la loi ». Il souhaite « réagir à certains discours hâtifs et caricaturaux » et affirme « que le gouvernement n’a dans cette démarche, aucun parti pris. »
Par ailleurs, François Fillon renonce à la création d’un quatrième jour de carence, mais pas aux 200 millions d’euros d’économie à la clé pour la sécu. Nous avons une solution : faire converger quelques GHS supplémentaires !

Le jeu des deux chambres !
L’Assemblée nationale, qui a entamé ce lundi un nouvel examen du budget de la sécurité sociale, se livre à un double exercice inédit : rétablir dans le texte tout ce qu’a supprimé ou modifié le Sénat de gauche et y introduire des mesures du nouveau plan de rigueur. La nouvelle majorité sénatoriale avait en effet complètement détricoté le projet de loi.

Des missions renforcées pour la HAS
Les parlementaires ont voté dans le PLFSS pour 2012 le renforcement de l’analyse médico-économique des actes et des produits de santé menée par la HAS en lui confiant la mission d’émettre « également un avis sur les conditions de prescription, de réalisation ou d’emploi des actes, produits ou prestations de santé ainsi que sur leur efficience ». Elle devra aussi réaliser ou valider « les études médico-économiques nécessaires à l’évaluation des produits et technologies de santé ».

La santé, une priorité
43% des Français estiment que la santé publique devrait être la principale préoccupation de l’État et des collectivités territoriales (enquête BVA) ce chiffre a bondi de 17 points en un an. « La santé fait partie des trois grandes priorités des Français, aux côtés de l’emploi et de l’éducation ».

Oxyde d’éthylène, une menace résurgente
CMR, le produit utilisé dans les procédés de stérilisation des tétines, biberons et téterelles est un problème de santé publique. La question des tétines n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg. En 2009, le C2DS publiait un dossier pour alerter sur l’utilisation de d’oxyde d’éthylène dans la stérilisation des dispositifs médicaux (cathéters, sondes, dispositifs d’alimentation entérale…), des implants et des prothèses (prothèses mammaires, implants orthopédiques, implants intraoculaires, etc.). L’utilisation d’oxyde d’éthylène comme procédé de stérilisation doit figurer non seulement sur les fiches techniques, mais aussi impérativement sur les emballages ou sur le produit lui-même. Une information et une formation des professionnels de santé est aujourd’hui urgente. Les autorités doivent prendre leurs responsabilités.