Les mobinautes, ces e-patients pas comme les autres

Aujourd’hui ce sont près de 7 millions de Français* qui s’informent sur leur santé sur le web via les smartphones ou encore des tablettes. Une particularité à prendre en compte par tous les acteurs de santé…

Portrait-robot du mobinaute santé

Parmi les 49% de Français surfant sur le web santé, 22% utilisent un smartphone et/ou 13% une tablette devenant de fait des mobinautes santé. A noter, 22% de ces mobinautes santé ont déjà téléchargé au moins 1 application mobile de santé sur leur smartphone et/ou tablette (2,3 apps de santé téléchargées en moyenne par personne). Etant tout aussi bien un homme qu’une femme (52% vs 48%), ces mobinautes santé se trouvent principalement parmi :

– les moins de 35 ans (53% des internautes santé de – de 35 ans sont des mobinautes santé),

– en région parisienne (46% des internautes santé de cette région sont des mobinautes santé),

– parmi les PCS+ et les revenus les plus aisés (35% des internautes santé PCS + et 35% de ceux étant dans un foyer dont le revenu net mensuel est de 3 000 € ou plus sont des mobinautes santé),

– et enfin parmi les diplômés (34% des internautes santé BAC + 2 et plus sont des mobinautes santé).

Le mobinaute santé est un sur-consommateur d’information santé et médicale mais également d’échanges et de dialogues sur le web autour de la santé. Ainsi, ils sont 52% à y chercher des informations au moins 1 fois par mois (vs 43% pour l’ensemble des internautes santé) et 40% y dialoguent autour de la santé (vs 33% des internautes santé).

Près de 32% des internautes santé atteints d’une maladie chronique sont des mobinautes santé (vs 28% de l’ensemble des internautes santé). Encore plus connectés que leurs homologues fixes, ils sont plus de 32% à surfer quotidiennement ou presque à la recherche d’informations santé et plus de 25% à y dialoguer. Sur-consommateurs du web, ils le sont également d’applications mobiles de santé puisque près de 30% ont déjà téléchargé au moins 1 app de santé. A noter, près de 7 internautes santé atteints d’une maladie chronique sur 10 seraient prêts à utiliser une application mobile s’ils disposaient d’un smartphone ou d’une tablette.

Parmi les 70% de mobinautes n’ayant pas encore téléchargé d’app de santé, plus de 1 sur 2 seraient prêts à le faire si les apps sont évaluées (51,55%) ou labellisées (50,52%) par des professionnels, alors qu’ils ne seraient que 4 sur 10 à passer à l’acte s’il s’agit d’une certification par les pouvoirs publics.

Le web santé enrichit la relation médecin-patient

Loin de générer de l’anxiété ou de les détacher des professionnels, les mobinautes santé jugent que les informations médicales ou sur la santé trouvées sur internet permettent d’avoir des échanges plus riches avec les médecins (69% d’accord avec cette affirmation, vs 58% de l’ensemble des internautes santé) et renforce la confiance dans les médecins qu’ils consultent (56% sont d’accord sur ce point vs 50% des internautes santé).

Le mobinaute santé atteint d’une maladie chronique, un sur-consommateur du web santé en attente d’évaluation et de recommandation par les professionnels de santé.

La jungle des applis santé

Il existe actuellement, environ  62 stores et près de 100 000 applications mobiles de santé disponibles (incluant fitness, wellness et applications médicales) sur les plateformes Apple ou Google Play.

Un nouveau site internet propose un algorithme de recherche d’application, « le GPS de la santé mobile ». Ce service s’adresse aux professionnels de santé, au grand public et aux patients.
A partir d’une sélection croisée, l’internaute accède facilement et efficacement à la recommandation de l’application de son choix. A travers son algorithme de recherche sur le web, dmd Santé entend aujourd’hui répondre à 3 besoins :

– Faciliter l’usage simple et rapide par chaque professionnel de santé de ou des apps professionnelles (et objets connectés) correspondant à sa pratique.

– Permettre à ces mêmes professionnels de recommander simplement et en toute confiance l’app qui correspondra à son patient, à sa pathologie, à son mode de vie…

– Permettre à chaque patient, chaque personne de s’emparer de la santé mobile en trouvant simplement une application évaluée en adéquation avec sa situation et ses attentes.

Consultez l’intégralité de l’étude

*selon l’étude « A la recherche du ePatient » (LauMa communication, Patients & Web, TNS Sofres, Doctissimo, avril 2013).