2ème lecture au Parlement

PLFSS, loi de santé : la santé occupe les calendriers parlementaires

Dans l’un comme dans l’autre cas, il ne s’agit pas d’un parcours de santé. Pour les deux projets de loi, et après des débats divergents entre les chambres, les commissions mixtes paritaires ne sont pas parvenues non plus à se mettre d’accord.
C’est donc reparti pour une 2ème lecture du PLFSS aujourd’hui et demain pour une adoption prévue normalement le 30 novembre.
Pour ce qui concerne la loi de santé, l’examen en 2ème lecture à l’Assemblée nationale prévu le lundi 16, puis mardi 17, ne démarrera que demain à 21h30. Le moratoire quant à lui, demandé par le Mouvement pour la santé de tous qui réunit plus d’une quarantaine de syndicats et d’organisations représentatives des médecins et la FHP, est refusé. Il s’agissait de reporter le vote de la loi après la Conférence nationale de santé le 11 février, voulue par Manuel Valls. Les médecins restent très mobilisés et préparent une nouvelle mobilisation entre les deux tours des régionales.

Les Français sont pour… et pour !

Le tiers payant généralisé est plébiscité et de façon plus marquée encore (+ 10 points en 6 mois) par les Français selon un récent sondage Odoxa : 70 % se déclarent favorables, et plus précisément 82 % des sympathisants de gauche et 58 % des sympathisants de droite. Paradoxalement, pour 52 % des répondants, l’opposition des médecins à la réforme est justifiée

Se mobiliser contre la violence faite aux femmes

Le Centre Médico-Chirurgical Les Cèdres de Brive-la-Gaillarde a décidé d’agir sur le volet social et organise avec l’ONG Gynécologie Sans Frontières et la ville de Malemort-sur-Corrèze un colloque sur les violences conjugales le 25 novembre 2015 à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Parce que les violences faites aux femmes sont très souvent révélées lors de leurs grossesses, les professionnels de santé, sages-femmes et gynécologues obstétriciens, sont un des premiers maillons de la chaîne d’intervention. Ce colloque vise à renforcer le lien entre les intervenants de la santé, des associations, de la justice, de la police et de l’accompagnement social, afin d’améliorer le repérage et l’accompagnement des victimes.

Visionner l’annonce sur France 3

«Les antibios, juste ce qu’il faut»

L’usage des antibiotiques c’est l’affaire de tous, prescripteurs et patients mais c’est aussi une question de santé publique majeure. « En 2050, à l’échelle de la planète et en l’absence de mobilisation dès à présent, les résistances aux antimicrobiens seront responsables de plus de morts que le cancer. Ce sont des activités entières de la médecine qui pourraient être menacées : chirurgie prothétique, néonatalogie et réanimation, chimiothérapies antitumorales, greffes… Aujourd’hui, l’Institut national de veille sanitaire estime à près de 13 000 le nombre de morts annuelles en France du fait de la résistance aux antibiotiques. » Une nouvelle campagne de mobilisation sur le juste usage des antibiotiques est lancée « Les antibios, juste ce qu’il faut », à l’initiative du Lien et de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) en partenariat avec les fédérations hospitalières dont la FHP-MCO, l’Alliance contre le développement des bactéries multi-résistantes (AC2BMR), le réseau national de prévention des infections associées aux soins (CClin-Arlin), et avec le soutien de nombreuses sociétés savantes. 117 établissements de santé dont de nombreuses cliniques MCO ont d’ores et déjà adhéré à la campagne. Et vous ?
http://www.cclin-arlin.fr/Campagnes/Antibiotiques/les-antibios-juste-ce-qu-il-faut.html