Labellisation et santé connectée : quels enjeux pour les français ?

La santé est la principale préoccupation des français, si bien que 8 personnes sur 10 pensent que ce thème est prioritaire dans leur quotidien (1). La question de la maturité du marché de l’e-santé et de son encadrement est souvent l’un des freins à une totale reconnaissance de ces applications. Une étude Ipsos publiée le 13 octobre dernier a permis de mettre en perspective les attentes des français et l’offre de dispositif connectés (2).  Un label promouvant les services numériques est même à l’étude, à l’heure où les applications et objets de santé sont légion.

Comment les français consomment-ils les applications de santé ?

Dans l’optique de consolider le marché de santé connectée et de présenter ses différentes facettes, cette récente enquête a permis d’appréhender l’intérêt actuel des français sur les objets de santé et d’évaluer leur confiance vis-à-vis de ceux-ci.

Ce qui ressort de ce sondage montre que l’usage de la santé connectée est développé mais la confiance n’est toujours pas totale. La question de la protection des données personnelles ou de la collecte d’informations médicales par des sites marchands n’est pas encore résolue.

Pour autant, le sondage révèle que 43% des français utilisent un dispositif de santé connectée, pour des raisons diverses. 35 % déclarent s’en servir pour rester en forme tandis que 23 % d’entre eux cherchent à surveiller leur santé de chez eux et favoriser une médecine plus personnalisée et prédictive.  

La suggestion d’un label, pour une offre connectée plus qualitative

Relier les bienfaits possibles par la santé connectée aux expertises médicales est indispensable pour soutenir et repenser la Santé Publique.

Si l’indice de confiance est modéré au niveau des utilisateurs, l’idée d’un label serait une solution pour crédibiliser le marché. 72 % des Français sont favorables à cette idée qui certifierait les applications de confiance. Ce levier permettrait donc d’intégrer le corps médical dans le développement de la santé connectée et d’y apposer une validation humaine.

Pour Séverine Grégoire, cofondatrice de MesDocteurs.com, « le smartphone ne remplacera pas le médecin » mais pourrait accompagner son expertise médicale. (3)

Au regard de l’intérêt grandissant d’intégrer la santé connectée dans ses pratiques quotidiennes, le fait de créer une zone de confiance avec un label de qualité serait un tremplin dans la reconnaissance des objets connectés avec le médecin comme premier référent.

(1)   http://www.ipsos.fr/communiquer/2016-10-13-quels-enjeux-pour-francais-sur-labellisation-dans-sante-connectee

(2)   https://presse.ag2rlamondiale.fr/assets/infographie-labellisation-sante-connectee-801e-3a203.html?lang=fr

(3)   https://www.lesfurets.com/mutuelle-sante/actualites/sante-remplacera-medecin

https://www.lesfurets.com/mutuelle-sante/actualites/sante-connectee-enjeux-fort-francais