Santé : les attentes des français

Les Français sont inquiets sur le remboursement des soins

« On ne parle pas suffisamment de santé » dans cette campagne électorale, s’est exprimé Thierry Beaudet, le patron de la Mutualité française qui accueillait cinq candidats à la présidentielle pour un grand oral sur la santé le 21 février. À cette occasion, la mutuelle publiait les résultats d’un sondage réalisé avec Harris interactive.

72 % des répondants considèrent que la santé n’est pas assez présente dans la campagne et dans la même proportion que les propositions des candidats sur la santé ne correspondent pas aux sujets qui les préoccupent « personnellement ». Les Français comprennent que des réformes s’imposent. 85 % considèrent que le déficit de la Sécurité sociale est élevé, voire très élevé (pour 38 % d’entre eux).
Une situation suffisamment grave pour menacer, pour près de trois Français sur quatre, l’avenir même de la Sécu.

Ils s’opposent à une augmentation des cotisations comme à une baisse des remboursements, les Français estiment que les solutions pour s’en sortir passent d’abord par une meilleure organisation du système de santé, davantage de contrôles et le développement de la prévention.

Les Français restent tout de même majoritairement satisfaits de leur système de santé, considérant qu’il fonctionne bien à 61%.

Le CNOM se focalise sur les réussites

Dans un rapport rendu public le 21 février, le CNOM recense en région « les initiatives les plus originales et pertinentes, reproductibles, et n’engendrant pas de coûts supplémentaires importants ». Maisons ou pôles de santé, terrains de stage libéraux, groupements de coopération sanitaire attractifs, initiatives en tout genre : nos régions ont du talent, note-t-il !

De 36 à 69 perturbateurs endocriniens retrouvés dans l’organisme

L’ONG Générations Futures, vient d’analyser une mèche de cheveu de 7 écologistes de renom pour mesurer leur exposition aux substances chimiques suspectées ou avérées perturbatrices du système endocrinien. Le laboratoire a recherché environ 200 perturbateurs endocriniens (PE) : environ 150 pesticides, 3 bisphénols, 13 phtalates, et 32 congénères de PCBs. « Les 7 personnes ont dans le corps chacune des familles de produits analysés. Les quantités de PE varient d’un facteur 17.5 entre la personne la moins contaminée à celle la plus contaminée ce qui montre clairement que l’exposition n’est pas uniforme mais varie considérablement en fonction de l’environnement dans lequel elles évoluent et/ou ont évolué. Toutes les personnalités testées avaient au moins un des trois bisphénols recherchés, 11 des 13 phtalates et entre 9 et 25 pesticides », indique le communiqué de presse. « Les cheveux des personnalités testées renferment tous un cocktail important de nombreux perturbateurs endocriniens (de 36 à 68 par personne) bien que seulement 4 familles de substances chimiques aient été recherchées. Et ces cocktails posent la question de l’impact sur la santé de ce mélange » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.