Actus Santé du 13h du 14/10/09

Obésité : feuille de route 2019-2022

L’activité de chirurgie bariatrique a triplé en 10 ans. Elle sera soumise à seuils d’activité et d’engagement qualité. Les CSO seront renforcés via un nouveau cahier des charges attendu début 2020.

Agnès Buzyn a présenté la feuille de route « Prise en charge de l’obésité 2019-2022 ». L’augmentation des interventions de chirurgie bariatrique est « frappante ». Elles sont passées de 20 000 à plus de 60 000, « faisant de la France un des pays européens où cette pratique est la plus fréquente », précise le ministère.

La ministre a annoncé que,  « dès 2020, la pratique de la chirurgie bariatrique serait soumise à une autorisation des centres pouvant la pratiquer sur la base de seuils d’activité et d’engagement à respecter des critères d’une prise en charge de qualité, notamment en termes de suivi des patients ».

De même, « chaque patient devra bénéficier d’une évaluation de son dossier dans le cadre d’une réunion de concertation pluridisciplinaire afin que lui soit proposé le traitement le plus pertinent compte tenu de son dossier médical ».

Le pilotage de l’organisation des parcours gradués entre la ville et l’hôpital est confié aux 37 Centres spécialisés de l’obésité (CSO) dont les missions seront renforcées : structuration des parcours, diffusion des bonnes pratiques dès le repérage, appui pour la gestion des cas complexes et tenue des réunions de concertation pluridisciplinaire entre la ville et l’hôpital, programmes d’éducation thérapeutique.

Les CSO disposeront d’un nouveau cahier des charges au premier trimestre 2020. Leur enveloppe actuelle de 3 millions « pourra être réévaluée notamment au regard des efforts en matière de pertinence réalisés. Le comité de suivi sera également mobilisé pour construire le dispositif d’autorisation des établissements où la chirurgie bariatrique pourra être pratiquée. »

Des expérimentations innovantes seront soutenues telles que « Mission retrouve ton cap » (enfants de 3 à 8 ans à risque d’obésité), et « OBEPEDIA » (enfants et adolescents atteints d’obésité sévère).

Le 4e programme national nutrition santé vise à réduire de 15 % la prévalence de l’obésité chez l’adulte et de 20 % chez l’enfant d’ici 2023. Il promeut notamment le déploiement du Nutriscore.

En France, près de la moitié des adultes sont en surpoids et 8 millions d’entre eux souffrent d’obésité, dont 500 000 sous une forme sévère. « L’enjeu est de mieux la prévenir, de mieux coordonner l’ensemble des professionnels de santé autour du patient dès le repérage et jusqu’aux traitements des complications. Il est aussi de traiter avec une meilleure pertinence cette affection, notamment ses formes sévères », précise la ministre.

Ces pathologies représentent 2,8 milliards d’euros en soins de ville et 3,7 milliards d’euros à l’hôpital.

Déficit : recommandations de la Cour des comptes

Depuis les années 1990, la Sécurité sociale connaît un déficit permanent. Il remonterait à nouveau en 2019 et l’équilibre financier serait reporté à 2023. Explications et recommandations de la Cour dans son rapport.

 

 

La cartographie des cliniques européennes est en ligne

L’Union européenne de l’hospitalisation privée (UEHP) a référencé et géolocalisé les établissements de santé privés dans 11 pays. En un coup d’œil, constatez la place du secteur privé en Europe et checkez votre clinique !

 

 

 

La FHP Dialyse devient la FHP Rein

Vincent Lacombe succède au Dr Gilles Schutz à la présidence du syndicat de dialyse. Voir son interview dans « 123 questions ».

Le syndicat de spécialité FHP Rein représente 120 établissements privés de traitement de l’insuffisance rénale chronique. Ces établissements prennent en charge 33 % des patients atteints de maladie rénale chronique en France.

Nouveau président, nouveau nom, nouvel objet social et nouveaux administrateurs. Sont élus :

Président : Vincent Lacombe (Clinique Saint-Exupéry)
Vice-président : Hervé Gourgouillon (Groupe Diaverum)
Secrétaire général : Stéphane Locret (Ramsay Santé)
Trésorier : Stéphane Liévain (Almaviva Santé).

IQSS 2019, une méthodologie très robuste

18 mois sont nécessaires pour développer un indicateur fiable. La HAS publie sa méthode de développement et de validation. La méthode décrite dans ce rapport a été utilisée pour la mesure de la satisfaction et de l’expérience patient.