Le renforcement de la lutte contre la pollution atmosphérique par les particules fines permettrait d’éviter 19.000 décès par an dans 25 grandes villes européennes, dont neuf françaises, selon les résultats d’un programme de recherche de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Ces décès évités dont 15.000 des suites de maladies cardiovasculaires, ont été calculés sur 39 millions d’habitants en prenant l’hypothèse de niveaux moyens annuels de particules fines PM2,5. Le respect de cette valeur permettrait d’augmenter l’espérance de vie de 7,5 mois pour Marseille, de 5,8 mois pour Lille et Paris, de 5,7 mois pour Lyon et Strasbourg, de 5 mois pour Bordeaux, de 4,6 mois pour Rouen, de 4,2 mois pour Le Havre et de 3,6 mois pour Toulouse.