Le 13 heures : Une convergence cannibale

C’est pas demain que nous renouvellerons nos sujets de conversation : ennuyeux ? non, tenace ! L’essentiel du deuxième conseil d’administration de l’année qui s’est tenu hier a porté sur la campagne tarifaire. C’est très simple, nous voulons une campagne équitable et des tarifs justes. Les observateurs ont tous noté la soi-disant clémence du ministère en infligeant une baisse des tarifs privés inférieure à celle du secteur public. Mais peu ont souligné la nature cannibale du système. On transfuse d’un corps à l’autre, d’une activité à une autre. Nous sommes « case-mix dépendants ». Reste que le bilan pour certains est violent. A coup de brassage tarifaire, nos tutelles sculptent l’offre sanitaire à leur guise, sans nous le dire. Nous attendons des impacts en 2011 similaires à ceux de 2010 ; de -15 à +15 et jusqu’à -28%. A quoi va ressembler l’œuvre finale ? La messe 2011 est dite ? Certainement pas, le combat continue !

 

Lamine GHARBI
Président du syndicat national FHP-MCO

Du « peps » redonné au programme 2008-2014 de développement des soins palliatifs

Un bilan et une relance de ce programme d’actions réalisés en début d’année, redonnent toute son importance à ce plan qui œuvre dans le sens : de l’ouverture massive du dispositif palliatif aux structures non hospitalières (établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes âgées, domicile), d’une attention particulière à la douloureuse question des soins palliatifs pédiatriques, et la diffusion de la culture palliative au moyen d’une grande campagne de communication à destination des professionnels et surtout du grand public.

 

PDS : corps médical et établissements, même combat

La CSMF réclame un « investissement financier indispensable » pour la permanence des soins ambulatoires, dans une motion adoptée par son assemblée générale le week-end dernier. Le syndicat réitère sa demande de prise en compte de l’ensemble des praticiens concernés « pour mettre un terme à l’injustice des gardes et astreintes bénévoles« , et une rémunération « minimale » de 150 euros par tranche de 12 heures pour l’astreinte et de 228,80 euros pour une garde sur place.

PDS : la transparence, notre meilleure arme

Rappel / Le dispositif actuellement en cours sur l’état des lieux et la valorisation de l’activité de la PDSES est une donnée incontournable dans le cadre de la nécessaire transparence des règles d’allocation de ressources des MIGAC et de la juste rémunération du service rendu. Nous maintenons la maquette de recueil national afin d’assurer la comparaison entre établissements et permettre les éventuelles péréquations régionales financières.

Un mouvement de concentration du MCO devrait se prolonger à l’horizon 2015

C’est ce qu’annonce une étude du cabinet d’analyse Precepta. Aujourd’hui, 45 groupes de cliniques MCO regroupent 324 établissements de court séjour équipés de 140 lits et places en moyenne en 2011: soit 54,6% du parc total des cliniques MCO et 68,8% des capacités d’accueil.

Pérenniser l’activité MCO privée en 3 leçons

Trois leviers sont à mobiliser selon l’étude récente Xerfi :
1 – L’effet « réseau » : stimuler l’activité des établissements en augmentant le flux de patients en amont et en facilitant leur sortie en aval.
2 – L’effet « groupe » : rationaliser les fonctions transversales (administration/facturation, achats, ressources humaines, services techniques) et « mettre en place des politiques de bonnes pratiques ».
3 – L’effet « taille » : faire des économies d’échelle issues d’un regroupement des activités en pôles d’excellence et le « reengeneering » des activités. Ya plus ka…www.xerfi.fr 

Art et santé

L’ARS Île-de-France et la direction des affaires culturelles (Drac) viennent d’allouer près de 200.000 euros à 25 projets culturels et artistiques en milieu hospitalier. Des appels à projets à cueillir sur les sites web de ces organismes dans vos régions…

On n’est jamais mieux servi que par soi-même

La sécurité sociale se délivre un satisfecit sur la performance de ses organismes. « Pour 100 euros qui sont prélevés par la Sécurité sociale, 3 euros vont à la gestion des services et 97 sont redistribués en prestations » déclare son directeur.