Les médecins DIM et les présidents de CME au Congrès FHP MCO 2011

Le 1er Congrès de la FHP MCO organisé les 20 et 21 octobre 2011 aura été un lieu de rencontre et d’échange pour les médecins DIM et les présidents de CME. Retour sur expérience avec Paul Garassus et Jean-Luc Baron.

Paul Garassus, Président du Conseil Scientifique Baqimeph
« Tout ce qui concerne les systèmes d’information s’est considérablement développé depuis l’application de la T2A à l’activité MCO en 2005. Le codage est devenu un point très important dans la démarche de maîtrise des recettes, et il y avait jusqu’à présent peu de lieux de rencontre entre les gestionnaires et les producteurs des informations sur lesquelles nous basons nos recettes.Cette journée dédiée aux médecins DIM était une initiative originale et nouvelle. Ce fut un succès pour trois raisons.

  • Plus de 50 personnes étaient présentes. C’est un très bon chiffre car la population des médecins DIM est hétérogène. Ils ont parfois une activité partielle ou mixte, certains établissements font appel à des sociétés extérieures pour le codage… C’est une fonction en structuration.
  • Cette journée a permis d’apporter une réponse à un besoin de dialogue avec les manangers et les responsables économiques, mais aussi entre professionnels.
  • Elle aura permis une interactivité au-delà de problématiques que peuvent rencontrer des professionnels dans leur propre établissement en abordant les nouvelles classifications des actes (présentées par l’ATIH), les contrôles ARS à travers le point de vue d’experts juridiques, et les différents modes d’exercice selon les établissements.

Les personnes qui se sentaient isolées dans leur démarche de classification ont pu partager leur expérience avec un groupe. Nous avons recueilli les contacts des personnes présentes en vue de diffuser régulièrement des informations et maintenir un lien pour créer de nouveaux espaces de discussion. Nous comptons intégrer les activités SSR et dialyse, car les problématiques sont communes à tous. »

Jean-Luc Baron, Président des présidents de CME
« Je suis content de l’organisation de cette journée dédiée aux présidents de CME. Depuis seize années, les présidents de CME se rencontraient régulièrement dans le cadre d’une événement indépendant, s’appuyant essentiellement sur les URPS. On comptait une petite quarantaine de participants, et 50 étaient présents dans le cadre du Congrès FHP MCO-CNPCMEHP 2011 . Directeurs et Présidents de CME ont partagé la matinée. De nouvelles missions étant confiées aux CME dans le cadre de la loi HPST, les présidents de ces CME sont dorénavant plus présents auprès des directeurs d’établissements.

L’après-midi, lors de la séance réservée à la CNPCMEHP, deux grandes thématiques ont été abordées plus spécifiquement.

  • Le rôle des présidents de CME dans la gestion des risques
    La notion de gestion des risques s’étendant au-delà des soins, nous avons souhaité soulever la notion de périmètre et les questions relatives aux outils à disposition pour les évaluer – e PMSI par exemple avec la participation de l’ATIH représenté par Michèle BRAMI. Nous avons également fait intervenir René Amalberti, conseiller technique auprès de la Direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins de la HAS pour sa vision globale du sujet.
  • Le Développement personnel continu (DPC)
    Une deuxième table ronde a permis d’aborder le futur DPC, rappelant que la CME fait office de « Gentil Organisateur », mais qu’elle doit se mettre au diapason avec les différentes organisations par spécialité car la CME assume une partie importante du travail au sein de l’établissement . La CME doit être en mesure de « transformer la verticalité du dispositif en transversalité. », de superviser dans l’établissement l’ensemble des outils d’évaluation des pratiques professionnelles (RMM, RPC, accréditations des équipes à risque…).

Pour cette première édition du Congrès FHP MCO, certains directeurs d’établissements sont venus avec leur président de CME. C’est le signe que, bien que la stratégie revienne aux gestionnaires, certains directeurs ont compris l’intérêt d’inviter les CME et leurs présidents à participer à la gouvernance de l’établissement.