Notre ligne politique, maintes fois rappelée, vise à revendiquer et obtenir un financement juste pour notre activité de soins. Elle reste notre axe stratégique prioritaire. Néanmoins, regardons la réalité en face : la macro-économie d’une part, et les orientations politiques de notre gouvernement d’autre part, ne nous prédisent pas un avenir serein. Donc, en avant toute pour les financements complémentaires – MIGAC, FIR, SRIS, Hôpital numérique, et toutes autres enveloppes nationales ou régionales jusqu’alors accessibles aux experts en « subventions ». C’est l’objet de la journée FHP-MCO du 19 septembre à Paris (cf programme en annexe) que de nous échanger les bonnes astuces avec notamment un après-midi de retours d’expériences concrètes. C’est le rôle de votre syndicat de les mutualiser, fédérer et de les porter à votre connaissance. Nous ne serons pas dans le « faire » mais résolument « le faire savoir ». Certes le montage administratif des MIGAC nous est défavorable mais il faut y aller car rien n’est perdu d’avance ! Le secteur ne pourra contester l’inéquité de distribution de ces enveloppes que si elles sont d’abord sollicitées puis retoquées. La FHP-MCO, passeur de bonnes idées !
Lamine GHARBI
Président du syndicat national FHP-MCO
Pour toutes questions et propositions de dossiers montés à anonymiser, merci de contacter : Thierry BECHU au 01 53 83 56 55 / thierry.bechu.mco@fhp.fr
Programme de la Journée « Évolution des enveloppes de financement », le 19 septembre, Paris
Les 19 recommandations :
- promouvoir la santé de chacun et de tous
- impliquer et accompagner la personne malade, soutenir l’entourage
- créer une instance représentative des associations des usagers du système de santé
- favoriser la constitution d’équipes de soins de santé primaires
- garantir pour les malades chroniques une coordination des professionnels de santé, sous la responsabilité du médecin traitant
- renforcer les outils d’appui à l’intégration des acteurs territoriaux
- créer un service public de l’information pour la santé
- se donner les outils de la coordination et de la continuité ville-hôpital
- optimiser la place de l’hôpital dans le territoire de santé
- aider à la transmission d’informations entre professionnels de santé
- développer la télémédecine à bon escient
- mieux garantir la pertinence des organisations et des actes
- réformer les modalités de rémunération et de tarification
- repenser la formation pour répondre aux nouveaux enjeux
- œuvrer au développement de nouvelles fonctions et de nouveaux métiers de santé
- mieux cibler et mieux coordonner les programmes de recherche
- renforcer les capacités prospectives et stratégiques
- avec les agences régionales de santé (ARS), faire le choix de la subsidiarité
- réorganiser le pilotage national
La promotion de la santé au travail
L’Igas appelle à identifier la santé au travail parmi les priorités de la future stratégie nationale de santé et des plans de santé publique. La mission préconise de mieux appréhender l’impact des conditions de travail sur la santé, d’être attentif à l’évolution technique et organisationnelle du monde du travail, de veiller à ce que l’activité professionnelle n’aggrave pas des pathologies préexistantes et d’utiliser le lieu de travail comme lieu de promotion de la santé. Sa deuxième recommandation vise à permettre que le sujet de l’entreprise comme lieu de promotion de la santé soit débattu dans le cadre des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Elle estime qu’insuffler une approche de santé publique en milieu professionnel peut être bénéfique pour la santé au travail mais « sous réserve d’un souci constant de garder comme prioritaire la prévention des risques professionnels mais aussi la connaissance, la reconnaissance et la prévention des maladies professionnelles en développant notamment des systèmes d’information adaptés. »
Des amendements bienvenus !
Les sénateurs de la commission des affaires sociales ont adopté mercredi une série d’amendements réécrivant en partie la proposition de loi relative aux réseaux de soins des mutuelles et excluant une modulation du remboursement pour les actes effectués par les médecins. Un amendement réécrit l’article 2 créant un cadre pour ces conventions. Elles pourront comporter des « engagements relatifs, pour l’organisme assureur, au niveau ou à la nature des garanties ou, pour le professionnel, l’établissement ou le service de santé, aux services rendus, aux prestations, ainsi qu’aux tarifs ou aux prix. » Elles devront respecter trois principes, dont deux déjà définis par les députés : l’absence de stipulation « portant atteinte au droit fondamental de chaque patient au libre choix » de l’offreur de soins et une adhésion de l’offreur de soins « sur la base de critères objectifs, transparents et non discriminatoires », sans clause d’exclusivité. L’amendement ajoute que ces conventions « ne peuvent avoir pour effet d’introduire des différences dans les modalités de délivrance des soins » par l’offreur de soins. L’amendement prévoit explicitement que « le niveau de la prise en charge des actes et prestations médicaux » par les complémentaires santé « ne peut être modulé en fonction du choix de l’assuré de recourir ou non à un médecin ayant conclu une convention avec ces organismes ». Un autre amendement réécrit l’article 3 sans le modifier au fond. Il prévoit, pendant une période de trois ans, la remise d’un rapport annuel au Parlement dressant un bilan et une évaluations des conventions de réseaux de soins, incluant leurs conséquences en termes d’accès aux soins, de reste à charge, et d’impact sur les tarifs et prix pratiqués par les offreurs de soins. La proposition de loi sera examinée en séance publique par le Sénat à compter du mercredi 24 juillet.
Un nouveau Chevalier
Bravo à Bernard Couderc, médecin, oncologue radiothérapeute, président du Conseil national de cancérologie (CNC) et de l’Union nationale hospitalière privée de cancérologie (UNHPC) pour sa nomination au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur dans la promotion du 14 juillet 2013.
Plus malin que gérer durablement les déchets, c’est en limiter la production. Du simple bon sens. C’était le sujet de la dernière journée thématique du C2DS le 27 juin dernier. Le groupe de travail C2DS Réduction des déchets lance en complément un appel à contributions pour parvenir à la V2 de son fascicule