Le crowdfunding à l’assaut du monde de la santé

Face à la croissance des projets e-santé et à la difficulté de trouver des financements, une jeune start-up a lancé la première plateforme de crowdfunding dédiée à l’e-santé : Wellfundr. 

Objectifs

Wellfundr s’ouvre aux projets innovants dans le domaine de la e-santé et qui s’articule autour de la prévention, de l’accompagnement et du soin. Ces projets peuvent se présenter sous la forme de sites web, d’applications ou d’objets connectés.

Avec pour ambitions de faire rentrer plus de cinq nouveaux projets par mois, l’objectif global de la levée de fonds est de plus d’un million d’euros sur la plateforme pour la 1ere année.

Des applications, des plateformes web mais aussi les objets connectés : « Nous cherchons des services innovants qui puissent accompagner un patient, prévenir une maladie ou simplement préserver la bonne santé des personnes. L’étape suivante est de dénicher des solutions qui permettent de guérir certaines maladies », explique Fabrice Nabet, créateur de la plateforme

Fonctionnement

Via le financement participatif, la plateforme permet de tester le potentiel d’un projet en évaluant l’implication des internautes et d’optimiser son projet selon les commentaires des internautes, afin d’être au plus près de leurs besoins et attentes.

Selon Fabrice Nabet, ce mode de financement est complémentaire du financement classique. « Nous n’entrons pas en conflit avec des capital-risqueurs. Ce sont deux modes de financements différents pour des phases de développement différentes. Nous sommes complémentaires. Et là où il faut convaincre les investisseurs dans un tour de table classique, avec le crowdfunding, ce sont les internautes qui décident de soutenir financièrement un projet, ce qui implique la validation du modèle et le potentiel du projet. »

Wellfundr peut permettre à des patients ou proche de patients d’investir dans des projets permettant de les accompagner dans le suivi de leurs pathologies. « Avec le financement participatif, tout le monde peut s’impliquer. Par exemple, une personne souffrant de diabète pourra prendre part directement au financement d’un projet qui lui sera utile dans son quotidien ou lui sauvera même la vie. Ce comportement se révélera identique pour toute personne ayant un proche malade« , souligne Fabrice Nabet.

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