3 questions à Dr Marie-Paule Chariot, pilote du Club des médecins DIM

3 questions à Dr Marie-Paule Chariot, pilote du Club des médecins DIM

Mardi dernier a eu lieu la réunion biannuelle du Club des médecins DIM, comment s’est-elle déroulée ?

Pour sa 7e édition, la réunion du Club des médecins DIM a été placée sous le signe de la convivialité et de l’inquiétude par rapport à la loi de santé. Les débats ont été riches, ces réunions sont toujours un temps d’échanges important. Nous avons évoqué l’exhaustivité et la véracité du codage des actes, et cette année, nous avions ouvert la réunion aux SSR, et c’est Eric Noël qui a ouvert la séance, en présentant le calendrier SSR pour le financement à l’activité en 2016.

 

Quels sont les points plus particuliers que vous avez évoqués ?

Un autre point d’actualité, les contrôles externes de la T2A, présentés par deux médecins conseils de la CNAMTS et les possibilités de récupérations financières. La CNAMTS choisit les thèmes, et chaque région définit les ciblages. Nous avons également eu une intervention extrêmement intéressante du médecin DIM de la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine, sur la traçabilité des dispositifs médicaux implantés, qui permet aux patients de sortir de la clinique d’avoir une liste actualisée des dispositifs médicaux implantés. Le problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est que le référentiel de la HAS en matière de DMI est obsolète, par rapport aux dernières évolutions de la science. Nous avons également évoqué la campagne tarifaire de l’ATIH 2014-2015, en particulier la refonte des CMD (Catégories majeures de diagnostique) 17, sur les tumeurs ganglionnaires non solides. Dans les mises à jour 2014-2015, nous avons également mentionné la nécessité d’affiner le recueil du diabète et de mettre en place des codes de précarité chez les patients. La dégressivité tarifaire et le coefficient prudentiel étaient également à l’ordre du jour. Nos travaux vont se prolonger en 2015, avec pour objectif une meilleure cohérence des coûts et des soins.

Que retirez-vous du questionnaire sur les médecins DIM réalisé par la FHP-MCO ?
Cet état des lieux de notre profession sera plus largement commenté lors de notre prochaine réunion, au printemps prochain, mais d’ores et déjà, on note que la profession est très féminisée, qu’elle concerne des médecins confirmés, en milieu de carrière, un profil proche de celui des chirurgiens. Ces médecins administratifs ont une implication différente que les médecins qui soignent, avec beaucoup de temps partiels, cependant, ils sont très fidèles à leur poste et à leur position. En conclusion, nous sommes très satisfaits des réunions du Club des médecins DIM, elles remportent toujours autant d’adhésion parmi nous, et nous remercions les directeurs d’établissements de les rendre possibles.