3 questions à Lamine Gharbi, président de la FHP
Que retenez vous de ces 6 années FHP-MCO ?
Bonheur, fierté, responsabilité, engagement ! Bonheur d’abord, car je ne crois pas qu’un engagement puisse être pleinement vécu sans ce sentiment. Il faut être heureux de s’investir dans la cause que l’on défend. Fierté également. Fierté parce que nos établissements le valent bien. Au quotidien, nous nous battons pour prendre soin des patients, pour innover et accomplir notre mission de service public. Responsabilité, celle de porter le combat de transparence et d’équité de traitement entre acteurs hospitaliers, et d’œuvrer pour plus de respect et de reconnaissance envers notre secteur. Engagement enfin, animé d’une conviction sans faille en la justesse de la cause que nous portons. Ce furent six années intenses et passionnantes au service des cliniques MCO. Le combat syndical représente pour moi une passion. Il m’a permis aussi de renforcer ou de tisser des liens d’amitié et de confiance forts avec vous.
Ségolène Benhamou s’assoit aujourd’hui dans votre fauteuil de président FHP-MCO , que lui conseillez-vous ?
Ségolène Benhamou maîtrise parfaitement toutes les problématiques du secteur. Les conseils sont parfaitement superflus. Je n’ai qu’une chose à exprimer à Ségolène : reste toi-même, reste la femme de conviction et d’engagement que tu as toujours été, et garde intacte ta liberté de parole. Avec Ségolène Benhamou à la tête du syndicat FHP MCO, je suis très confiant dans l’avenir du secteur, qui saura faire face à l’adversité et relever les défis à venir. Et en tant que président de la FHP, je me réjouis de notre proximité d’analyse et des batailles que nous porterons ensemble.
Tous au sein d’un Front uni contre la loi de santé : où en sommes-nous à ce jour ?
Constatant le blocage des discussions avec le ministère de la Santé sur l’obligation 4 relative aux compléments d’honoraire, nous en avons appelé à la médiation du Premier ministre, Manuel Valls. Cet appel, nous l’avons fait lors des Rencontres de la FHP où étaient présents plus de 600 d’entre nous. Dans ce contexte général, notre mobilisation et notre détermination restent intactes, notamment dans la perspective du mouvement du 5 janvier. A quelques jours de l’engagement des grèves des médecins, notre Front uni avec les syndicats médicaux et notre solidarité contre la loi de santé sont pleinement d’actualité. Je reste par ailleurs extrêmement vigilant à l’évolution des contacts avec les pouvoirs publics.