Les DIM, une ressource précieuse

Le club des médecins DIM, un succès qui ne se dément pas !

Ce sont plus de 70 médecins DIM qui se retrouvaient jeudi dernier pour une des deux rencontres annuelles de leur club. Un programme construit au petits oignons par les DIM eux-mêmes afin de répondre aux sujets prégnants de leur métier. Des sujets aux enjeux et contours bien identifiés : cancer du sein, campagnes tarifaires 2015 et 2016, contrôles T2A et un sujet, nouveau et expressément demandé par les DIM : accès aux données de santé. « Les tutelles présentes ne sont pas toujours habituées à ce franc-parler. Nous avons des professionnels…passionnés, courtois mais enthousiastes ! » souligne Thierry Béchu, délégué général de la FHP-MCO. Un vrai club qui parle du métier d’aujourd’hui et de demain et qui dispose de sa salle de discussion virtuelle sur le site de la FHP-MCO au sein de laquelle échangent 170 participants.

A cœur ouvert plus que jamais !

La fenêtre d’action de la campagne « à cœur ouvert » reste ouverte. Vous avez été déjà nombreux à envoyer les cartes d’invitation FHP-MCO pour une rencontre « à cœur ouvert » in situ dans votre établissement avec votre maire, vos parlementaires. Cette vaste action de lobbying parlementaire menée dans les territoires par les directions de clinique elles-mêmes bat son plein. Les administrateurs de la FHP-MCO nous ont fait remonter une quinzaine de rendez-vous déjà organisés. Pensez à nous faire remonter des informations sur les vôtres. En fin d’année, nous publierons l’intérêt que nos élus ont témoigné à notre encontre.

Vous avez eu ou allez avoir un rendez-vous avec un ou des élus, faites le savoir à : severine.defosse.mco@fhp.fr

Le CNOM démine les idées reçues

Avec 281 087 médecins inscrits au tableau de l’Ordre en 2014, la France n’a jamais compté autant de médecins et le nombre d’actifs a doublé en 35 ans nous enseigne l’Atlas 2015 de la démographie médicale.

Le numerus clausus a plus que doublé ces dix dernières années pour atteindre 7497 places. L’Atlas démontre en revanche que la population médicale est vieillissante (26,4 % des inscrits au tableau ont plus de 60 ans, 23 % du total sont retraités et cette proportion augmente) et que, chaque année, pas moins de 25 % des médecins décident de ne pas s’inscrire à l’Ordre pour exercer d’autres professions, dans le journalisme ou l’administration par exemple.

Les femmes médecins sont beaucoup plus nombreuses que les hommes chez les moins de 45 ans : 58 % des nouveaux inscrits sont des femmes et 60 % des médecins généralistes libéraux mixtes âgés de moins de 40 ans sont des femmes. Si 15 % des jeunes médecins choisissent l’exercice libéral/mixte en 1ère intention, cinq ans plus tard, ils sont 40 % à s’orienter vers ce mode d’exercice.

La désertification médicale ne concerne pas exclusivement les territoires ruraux mais aussi les métropoles, comme Paris (-6 %), voire des villes moyennes, comme Châteauroux.

Le nombre de médecins titulaires d’un diplôme étranger augmente depuis 2007 (+42,7 %). Ces médecins privilégient massivement l’exercice salarié (62 %) ou mixte (13 %).

Depuis 2007, les effectifs en médecine générale baissent (-10,3 %). Du côté des spécialités, l’exercice libéral reste en progression (entre 2007 et 2015, +6,2 % pour les spécialités médicales et +25,8 % pour les spécialités chirurgicales). Toutefois, 4 spécialités sont en souffrance : la rhumatologie (-10,3 % depuis 2009), la dermatologie (-7,7 % depuis 2009), la chirurgie générale (-24,7 % depuis 2009), l’ORL (-7,8 % depuis 2009).

Un risque incompressible de maladie nosocomiale

Les 222 cliniques assurées en responsabilité civile professionnelle auprès du Sou médical ont, en 2014, signalé 635 sinistres corporels (87 %) et 93 sinistres matériels (13 %). A l’origine de ces sinistres, se trouvent principalement des actes chirurgicaux ou médicaux (53 %) et des infections nosocomiales (31 %). Des proportions jugées « stables » mais qui étonnent quant à la stagnation des infections nosocomiales à 30 % malgré l’engagement des établissements en la matière