Quels sont les enjeux régionaux pour la profession ?
Les enjeux ont évolué et vont évoluer en fonction de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).
Pour la nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-
Nous réfléchissons à une nouvelle stratégie de défense des acteurs par territoire de santé ou par département pour dialoguer avec un DGARS qui a le statut d’un ministre de la Santé car notre région est très vaste, équivalente à l’Irlande. Par ailleurs, il faut revoir le management et les relations en interne et externe de notre syndicat.
Comment envisagez-vous les évolutions des services aux adhérents ?
Nous considérons, durant l’actuelle période difficile, que notre positionnement doit évoluer tout en gardant l’objectif unique et principal : défendre les adhérents ! Notre syndicat dans cette nouvelle région aura de lourdes responsabilités et il faudra veiller à ce que les relations avec l’échelon national soient harmonisées, dynamisées et que nos actions soient complémentaires. La profession doit demeurer positive mais aussi offensive en mettant en place un lobbying de proximité efficace et valorisant pour nos structures. Nous devrons créer, en fonction des besoins, des partenariats avec des associations et avec les autres fédérations.
D’une manière générale, la revendication doit être transformée en projets portés. Entrer dans une démarche contentieuse doit être le dernier recours.
Ce qui est sûr, c’est qu’en cette période de mutation, de mise en œuvre d’une nouvelle loi et de publication de 230 décrets, ou encore de réforme du régime des autorisations, etc., il faudra une fédération réactive et efficace !