Incitation au financement à la qualité

L’IFAQ pour les nuls

La DGOS et la HAS qui président au pilotage du modèle ont réexposé jeudi son objectif : mettre en place un incitatif économique à la qualité et la progression de la qualité dans les établissements de santé, au service des patients… en l’absence de cette prise en compte dans la T2A. Un outil qui fait ce lien entre les efforts déployés par les établissements de santé pour la certification et la création et la diffusion d’indicateurs généralisés et les ressources allouées.

Rappelons que l’incitation financière est strictement positive et qu’il n’y a pas de pénalité financière pour les établissements. L’éligibilité des établissements est basée sur les résultats de certification, ce qui signifie une prise en compte de « l’excellence » (niveau atteint) mais aussi de « l’effort » (évolution). L’IFAQ rétribue les 20 % des établissements de santé qui obtiennent les meilleurs scores selon trois fourchettes allant de 0,2 à 0,6 % pour un montant plancher de 15 000 euros et plafond de 500 000 euros.

Expérimentation IFAQ SSR concluante en région Occitanie

La FHP Midi-Pyrénées a anticipé les travaux sur IFAQ SSR et a sollicité dès 2015 un appel à projet de l’ARS, étendu dès 2016 au Languedoc-Roussillon. Sur les 202 établissements de santé candidats (153 SSR, 49 Psy), tous statuts confondus, 12 (4 SSR privés et 4 Psy privés) ont été retenus sur les critères d’éligibilité suivants : le niveau de certification, le résultat des indicateurs qualité, la mise en place d’actions de prévention et de promotion de la santé, niveau de satisfaction des patients. Un financement de 33 500 euros par établissement était à la clé.

Le juste prix du médicament innovant

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est autosaisi en mai 2016 du sujet de l’encadrement des prix des médicaments innovants. « Les prix demandés par les industriels sur certains produits sont trop élevés et non soutenables et le régulateur n’a pas les moyens juridiques de limiter les hausses de prix au regard de l’enveloppe budgétaire disponible », ont commenté les rapporteurs du projet d’avis présenté la semaine dernière. Parmi les huit recommandations figurent des axes relatifs notamment à l’impact financier que produiront les traitements innovants dans la décennie à venir, la réactualisation des critères d’évaluation du service médical rendu, la possibilité d’un nouvel « index thérapeutique relatif » (ITR), l’évaluation en vie réelle des médicaments coûteux et une révision des prix en fonction des indications et des performances concrètes.

200 radiologues créent une société commune

Appartenant à 14 groupes de radiologie, 200 radiologues décident de s’unir pour défendre « solidairement leurs intérêts ». Ils exploitent au total 37 scanners et 32 IRM. Ils envisagent de partager des compétences médicales ou médico-techniques mais aussi de mutualiser des achats, des activités de gestion, ou encore des actions de communication et de lobbying.