Quelle est l’image des cliniques ?

Midi-Pyrénées : 92 % des personnes interrogées ont une bonne image des cliniques

La FHP Midi-Pyrénées vient de réaliser un sondage en ligne avec Opinion Way : 92 % des personnes interrogées ont une bonne image des cliniques et pour 89 % des répondants, avoir le choix entre clinique privée et hôpital public est important.
Les motivations des patients à choisir l’hospitalisation privée sont : la compétence des équipes médicales (48 %), suivi de la proximité. La qualité de l’accueil et le confort des cliniques sont un choix prioritaire pour 36 % des répondants. En dernière position se tient la personnalisation de la prise en charge, un critère pour 28 % des interviewés.
En janvier, Ramsay Générale de Santé réalisait un sondage national avec Odoxa sur ces mêmes motivations : 83 % des Français plaçaient la qualité des soins comme premier critère de choix. La réputation de l’établissement arrive en troisième position (30 %) et l’avis du médecin traitant en quatrième position (26 %), suivi du confort de l’établissement (8 %). « La qualité des soins est un critère prioritaire, loin devant la localisation de l’établissement, citée par 35 % des sondés, même si près d’un Français sur deux (45 %) s’estime mal informé sur le sujet », précise Ramsay GDS.

Les étudiants en médecine attendent une qualité de vie dans leur métier 

Les étudiants en médecine n’hésitent plus à revendiquer leur ambition « d’avoir une qualité de vie satisfaisante », un souhait qui figure parmi les cinq motifs les plus fréquemment cités dans 70 % des réponses, juste derrière le fait « d’exercer un métier utile » (74 %) et l’ambition « d’aider/sauver les patients » (73 %) selon une enquête de l’Appel Médical Search qui a interrogé 197 étudiants en médecine avant l’ECN.
Contrairement aux idées reçues, la médecine générale n’est pas un choix par défaut. Elle se hisse en tête (19 %) des spécialités plébiscitées. Le mode d’exercice « mixte » qui combine salariat et exercice libéral recueille le plus de suffrages (43 %). Enfin, concernant les déserts médicaux, seuls 6 % des répondants considèrent que les mesures actuelles peuvent les inciter à s’installer dans un désert médical à long terme.

20 pages sur la santé dans le livre bleu du Medef

Le MEDEF vient d’adresser son livre bleu aux candidats à la présidentielle. L’organisation patronale considère les « industries et les services de santé comme des secteurs économiques stratégiques » et veut passer « un pacte de confiance entre l’État et les acteurs sanitaires ». Parmi les mesures proposées, nous retiendrons : « rétablir l’équité tarifaire et fiscale entre hôpitaux et cliniques ; permettre aux organismes complémentaires de s’impliquer davantage dans la gestion du risque santé, notamment en favorisant la contractualisation avec les professionnels de santé ; donner plus de liberté et d’autonomie aux hôpitaux ; instaurer un pilotage pluriannuel et décloisonner les enveloppes budgétaires ; transférer le financement de l’Assurance maladie obligatoire sur un impôt à assiette large comme la TVA ou la CSG ; instaurer la règle d’or d’un zéro déficit dans l’Assurance maladie ».