Au sein d’un établissement de santé, le pharmacien est une ressource pivot. Outre son expertise sur les médicaments, les dispositifs médicaux, la stérilisation, il manie les langues médicale, administrative, industrielle, et fait face à des évolutions réglementaires fortes. De quoi en perdre son latin !
Le groupe expert « Activités » de la FHP-MCO recommandait de muscler nos compétences sur des points jugés stratégiques pour le secteur MCO, parmi lesquels les pharmacies à usage intérieur avec leurs activités optionnelles. Créé dans cet esprit, le Club des pharmaciens s’est réuni avec succès pour une première séance jeudi dernier. Nos pharmaciens, qui exercent souvent de façon isolée, disposent désormais d’un environnement de travail à l’échelle du secteur privé. La force de cette communauté « métier » est d’accroître la capacité de chacun à répondre plus vite et mieux aux problématiques communes, notamment celles des radiations partielles de la liste en sus ou encore de la conciliation médicamenteuse.
Le cadre national fixant l’usage des médicaments (CBUM) comme celui de la stérilisation sont frappés de disparités régionales qu’il est bon de connaître, afin de conforter ses pratiques ou à l’inverse, de les faire évoluer. Ensemble, nous serons plus forts pour anticiper de nouvelles exigences de la tutelle et participer à l’élaboration de nouveaux outils. L’idée d’un Club, c’est enfin de se donner la chance d’échanger en direct avec les parties prenantes, et en premier lieu la HAS ou les OMEDIT, dans un esprit constructif.
Que ce soit pour communiquer avec leurs pairs au fil des besoins via des outils numériques ou pour les rencontrer deux fois par an, nos pharmaciens disposent à présent de la structure nécessaire, à l’image du Club des médecins DIM lancé il y a six ans par la FHP-MCO. Nous espérons ainsi répondre de façon opérationnelle et professionnelle à la complexification de nos métiers pour optimiser collectivement nos organisations.