Vendredi nous fêtions le 14 juillet, un événement révolutionnaire qui place le peuple au cœur de l’action. Forteresse imprenable, la Bastille, symbole de l’arbitraire royal, tombe. Nous sommes le fruit de cette grande histoire et demeurons profondément attachés aux valeurs de justice et d’équité. À l’occasion de cet anniversaire, ce n’est pas à une révolution que je vous convie, mais à être force de propositions constructives et vigoureuses. « L’impossible » rompt souvent sous la ténacité. L’objectif d’une reconnaissance juste de nos efforts et de nos réussites demeure intact.
Dès la Révolution et pendant tout le XIXe siècle, des établissements de santé privés variés (commerciaux, mutualistes, confessionnels) répondent aux besoins croissants en hospitalisation. On enregistre alors à partir du début du XXesiècle la création de plusieurs syndicats : Syndicat national des maisons de santé privées pour les maladies mentales et nerveuses, Syndicat national des médecins directeurs de maisons de santé ouvert à différentes spécialités, Syndicat MCO, Syndicat Parisien, … En 1963, on dénombre 1 880 cliniques MCO sur un total de 2 217.
Le regroupement de toutes les cliniques signe son premier acte le 30 juin 1936, lors d’une convention avec notamment la Fédération des syndicats professionnels des services hospitaliers et sociaux. Ce regroupement grandit progressivement pour constituer la FIEHP. À la suite d’une scission en 1970, la FIEHP et l’UHP coexistent pendant 31 ans. C’est en 2001 que les deux syndicats fusionnent pour créer notre maison commune, la FHP.
Même si la liste de nos insatisfactions est longue, 2017 n’est qu’un point d’étape. En huit décennies, que de chemin parcouru par nos cliniques et hôpitaux privés.
Pour en savoir plus : « Les cliniques privées : deux siècles de succès ». Olivier FAURE avec la collaboration de Dominique DESSERTINE – Presses Universitaires de Rennes. |