OCDE Panorama de la santé

La photographie 2017 de nos systèmes de santé

Aujourd’hui, les dépenses de santé représentent en moyenne 9 % du PIB des 35 pays membres de l’OCDE. Les dépenses hospitalières contribuent à hauteur de 40 %. La population est couverte à 95 % par une assurance maladie de base (sauf dans 7 pays). Les versements à la charge des patients représentent eux 20 % des dépenses de santé totales en moyenne. Une fracture de hanche (indicateur de la sécurité des patients) est opérée dans 80 % des cas dans un délai de deux jours après l’admission. Les effectifs de médecins et d’infirmières augmentent dans la quasi totalité de ces pays et le nombre de lits par habitant diminue (hausse de l’ambulatoire). Sauf aux États-Unis, les régimes publics et l’assurance maladie obligatoire sont les principales sources de financement de la santé.

La population des pays de l’OCDE vit plus longtemps (80,6 ans en moyenne et les femmes peuvent espérer vivre un peu plus de 5 années de plus que les hommes) mais le poids des maladies mentales et chroniques ne cesse d’augmenter. Plus d’un décès sur trois est causé par une cardiopathie ischémique, un AVC ou une autre maladie circulatoire (un taux en recul toutefois de 50 %) et un décès sur 4 est causé par un cancer (en recul de 18 %). 54 % des adultes sont en surpoids dont 19 % sont obèses. Dans 21 de ces pays, plus de 90 % de la population est exposée à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique.

L’activité en HAD a augmenté de 5,4 %

La Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD) vient de diffuser son rapport d’activité 2016-2017. Les 302 établissements d’HAD ont connu une hausse d’activité de 5,4 % en 2016 par rapport à 2015, prenant en charge 110 000 patients dont la moyenne d’âge est de 59,5 ans. Un quart des prises en charge concerne des pansements complexes, un autre quart des soins palliatifs. Un tiers des journées concerne des pathologies cancéreuses. Le financement de la HAD a augmenté de 5,8 % en 2016.

Pour ce qui concerne 2017, la FNEHAD souligne l’avancement de travaux importants : la réforme du financement de l’HAD, l’amélioration de la lisibilité des indications d’HAD auprès des prescripteurs grâce à la diffusion de l’algorithme d’aide à la décision élaboré par la HAS, l’inscription de la HAD dans de nouvelles filières avec le lancement de l’évaluation nationale sur le dispositif de sortie précoce de chirurgie, et la révision des conditions techniques de fonctionnement des établissements d’HAD avec la parution du décret du 5 mai 2017.

Attractivité médicale : ce qui marche selon la FHF

La FHF a lancé une grande enquête et donne la parole aux médecins et étudiants en médecine sur les points d’attractivité des hôpitaux. Pour les plus de 4 000 PH répondants, le travail en équipe (63,9 %), les valeurs du service public (56,5 %) et l’intérêt clinique (44,3 %) sont les trois premiers éléments qui fondent l’attractivité de l’hôpital public. Ils sont suivis par la possibilité de développer d’autres activités (33,3 %) et l’accès aux plateaux techniques (28,7 %). Les 1 000 étudiants en médecine répondants ont placé l’accès aux plateaux techniques en premier (54,7 %), puis le travail en équipe (49,2 %), développer d’autres activités (39,6 %) et en 5e position les valeurs du secteur public (29 %).