The winners are…
Avant d’être une récompense, la remise de trophées est une reconnaissance, celle bien sûr des hôpitaux et cliniques privés distingués, mais aussi celle des nominés et des 85 candidats, et encore au-delà, de tous ceux qui, sur le mode du volontariat, développent des actions au sein de leur organisation. Bravo à tous et un bravo appuyé aux 4 établissements de santé MCO lauréats de l’édition 2018 des Trophées de l’hospitalisation privée.
La Clinique Lille Sud (Groupe Ramsay Général de Santé, 59) est lauréate de la catégorie « relations patients » pour le projet « Le patient géolocalisé », technologie innovante de géolocalisation qui transmet en temps réel les différentes étapes de la prise en charge et du parcours du patient.
L’hôpital privé Jean Mermoz (Groupe Ramsay Générale de Santé, 69) est lauréat de la catégorie « excellence médicale » pour le projet « L’endomicroscopie confocale laser pour le diagnostic des lésions kystiques pancréatiques ». Cette nouvelle technologie permet une visualisation microscopique in vivo et en temps réel des cellules pariétales du kyste lors d’une procédure de ponction sous échoendoscopie ; elle améliore la prise en charge de ces lésions.
La Clinique du Val d’Ouest (69) est lauréate pour la catégorie « santé connectée » pour le projet « Les P’tits Doudous du Val d’Ouest, l’enfant héros de son parcours de soin grâce au serious game ». Ce support numérique supprime la prémédication et facilite la séparation parent-enfant.
La Clinique Clémentville (Groupe Oc Santé, 34) est lauréate de la catégorie « clinique socialement responsable » pour le projet « Une éco-maternité », qui prend soin des parturientes, avant, pendant et après la grossesse, préservant ainsi leur santé mais aussi celle des générations futures.
Réduire la quantité de sucre de 48 %
Le comité développement durable de l’Hôpital Privé Nord Parisien a réfléchi dès 2012 aux améliorations possibles concernant le volet « Restauration » : réduction du gaspillage alimentaire, mais aussi de la quantité de sel utilisé dans les plats servis aux patients et au personnel. L’établissement a ensuite souhaité diminuer la consommation de sucre, en demandant au prestataire de proposer des recettes allégées. Par ailleurs, les dosettes sont désormais distribuées sur demande aux clients de la cafeteria. Des mesures simples et efficaces, puisque sur la période 2016-2017 la réduction de la quantité de sucre commandée par l’établissement atteint 48 %. Un gain indéniable, en termes environnemental, de santé publique, et économique. La réflexion porte parallèlement sur la consommation de viande rouge, autant que possible remplacée par du poulet labellisé issu de filières locales.
Le 20 juin, c’est l’innovation en santé qui était au cœur des 7e « Rencontres développement durable » organisées par l’établissement, avec la présentation de plusieurs start-ups, et le lancement d’une campagne de lutte contre les nuisances sonores.
Le déficit des hôpitaux a doublé
Alors même que l’activité des établissements publics de santé est restée stable, le déficit du budget principal des hôpitaux publics, quant à lui, a doublé entre 2016 et 2017, passant de 470 millions d’euros à près d’1 milliard d’euros, déclare la FHF. La progression des dépenses de personnel a été limitée à 2,2 % malgré le fort impact des mesures réglementaires. Les dépenses de médicaments et de produits médicaux ont évolué de 3,6 %, plus sensiblement que l’activité, mais ont été fortement impactées par la hausse significative de 12 % des dépenses liées aux traitements les plus coûteux et aux médicaments innovants. À partir de ces données issues des établissements et collectées par la FHF, la fédération déclare ne pas partager le même optimisme que la ministre quant à l’équilibre retrouvé des comptes de la Sécurité sociale.