L’Assurance maladie lance « Visu Chir »
Le ministère a fixé une augmentation de l’ambulatoire de 3 % par an pour atteindre une prise en charge de 70 % en 2022.
Pour cela, l’Assurance maladie s’appuie sur une double démarche : la poursuite des mises sous accord préalable à destination des établissements les plus en retrait, et met en place une démarche d’accompagnement pour faire évoluer les pratiques professionnelles et organisationnelles des établissements vers les 20 % d’établissements français les plus performants.
Un outil de visualisation des pratiques et des potentiels de transférabilité en ambulatoire des actes chirurgicaux (données du PMSI) va être mis à disposition prochainement. Il permettra à chaque acteur de pouvoir comparer sa situation avec les autres établissements de son territoire et les établissements de même catégorie du territoire national et les établissements de même case-mix de spécialités chirurgicales.
Cet outil contiendra 4 années de données (2014, 2015, 2016 et 2017), 1 000 établissements de santé, 6 millions de séjours par an et 8 millions d’actes CCAM par an.
Il apportera des éléments prospectifs sur le potentiel de développement en se basant sur les 20 % d’établissements français les plus performants en ambulatoire, acte CCAM par acte CCAM.
Les « actes sexistes » dans le viseur du ministère
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a remis à Marlène Schiappa, secrétaire d’État, un rapport sur les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical. Gynécologues et usagers ont immédiatement manifesté leur souhait de peser sur les suites qui seront données aux 26 recommandations du rapport en participant aux groupes de travail créés à cet effet. Le Conseil national professionnel des gynécologues et obstétriciens de France (CNPGO) est « à l’écoute des femmes et de leurs propos rapportés par le Haut Conseil (…) et les obstétriciens exercent au quotidien leur métier auprès des femmes avec sérieux, responsabilité et bienveillance », a souhaité souligné Dr Michèle Scheffler, présidente.
Plafonnement des salaires des médecins mercenaires
Agnès Buzyn a vivement critiqué les médecins intérimaires « qui profitent d’un système en tension ». Leurs salaires seront plafonnés à 1 404,05 euros brut pour une garde de 24 heures dès cette année, puis abaissé à 1 287,05 euros en 2019, et 1 170.04 euros en 2020. Le Syndicat national des médecins remplaçants (SNMRH), créé il y a quelques mois, a appelé les intérimaires à « boycotter » les hôpitaux publics cet été pour contester ce plafonnement.
Trophées de l’Hospitalisation privée : c’est reparti !
La FHP récompense chaque année des initiatives remarquables et innovantes mises en place par vos établissements. Lancez-vous et déposez votre dossier de candidature en cliquant ici. Cet événement est l’occasion de mettre à l’honneur des actions de terrain qui font l’excellence de la profession.