La FHP-MCO rencontrait 250 représentants d’usagers
Le Congrès des représentants des usagers de la FHP-MCO est le rendez-vous incontournable du mois de septembre depuis 9 ans : une rencontre sans langue de bois pour faire le point sur l’actualité et co-construire la place de l’usager dans les cliniques.
Toutes les associations d’usagers reconnues d’utilité publique étaient présentes ainsi que de très nombreux représentants d’usagers de la France entière, le 27 septembre à Paris, à l’invitation de la FHP-MCO. Mains levées pour prendre la parole, succession de témoignages, les invités ont répondu avec précision et chacun prenait des notes. Chaque grand thème d’actualité était abordé avec des experts : loi bioéthique à venir, avec le Pr Delfraissy (voir « 1.2.3 questions à » dans ce numéro du 13h), droits, expériences patients, projets des usagers. Les annales de cette journée, à recevoir en fin d’année, adoptent à partir de cette année une forme renouvelée : plus courtes, elles reprendront l’essentiel des informations et des positions exprimées.
« À cœur ouvert » avec leurs élus
Les FHP Bretagne et Val de Loire Océan ont structuré leurs relations institutionnelles. De nombreuses actions ont été portées par leurs adhérents en région.
La méconnaissance des élus de l’hospitalisation privée est « flagrante »… C’est sur cette même ligne que Nicolas Bioulou et Alain Foltzer, les deux présidents, se sont exprimés à l’occasion de la Journée Relations institutionnelles de la FHP le 26 septembre à Paris. Comment alors structurer le lobbying territorial des FHP porteuses d’intérêts ?
Chacune des régions a rédigé ses principaux messages et colligé les bonnes pratiques de leurs « cliniques citoyennes » au sein de publications. Les adhérents, dotés de ces supports et formés à la conduite d’un entretien avec une personnalité politique, se sont lancés dans une démarche de pédagogie et d’influence. Des dizaines d’élus de tous niveaux ont ainsi été rencontrés, dont quelques « premiums » qui sont désormais informés mensuellement. « Ce sont des ascenseurs d’idées. Nous agissons auprès des élus régionaux pour qu’ils influencent les décideurs nationaux », précisent les deux présidents.
La ruralité n’effraie pas les jeunes médecins
72 % des jeunes généralistes sont prêts à s’installer dans des territoires ruraux s’ils sont dynamiques.
L’enquête du Dr Olivier Le Pennetier, ex-président de l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI), menée dans le cadre de son mémoire de DES de médecine générale et dont les résultats ont été publiés dans Le Quotidien du Médecin, montre que près des trois quarts (72 %) des jeunes généralistes de la région Aix-Marseille sont prêts à s’installer en zones rurales ou semi-rurales si elles sont redynamisées.
Cette étude s’appuie sur 90 jeunes praticiens, de 28 ans en moyenne dont 54,5 % d’internes et 45,5 % de praticiens en post-internat.
Une majorité d’entre eux (39 %) plébiscitent les remplacements, 24 % envisagent une installation libérale et plus de 15 % ont un projet concret d’installation en libéral. Seuls 21 % des jeunes généralistes aspirent ouvertement au salariat. « Plusieurs réponses étaient possibles, les aspirations des jeunes médecins sont en réalité tournées vers l’exercice mixte », précise Olivier Le Pennetier.
Les résultats de l’enquête sont à retrouver dans le Quotidien du Médecin du 26 septembre 2018.