Ubu dans les transports
Un patient hospitalisé dans un service de cancérologie doit faire un examen de Petscan pour surveiller l’évolution de son cancer. À la différence de la radiothérapie, le Petscan ne fait pas partie des exceptions de l’article 80. Le coût du trajet en ambulance s’élève à 250 euros sans contrepartie pour l’établissement.
Comment les médecins seront recertifiés ?
Le Pr Uzan, président du comité de pilotage sur la recertification des médecins, préconise dans son rapport une « certification et valorisation périodique du parcours professionnel », tous les 6 ans, pour tous les médecins de tous les modes d’exercice.
Remis à la ministre, ce rapport propose une procédure de promotion et de valorisation, voire d’évolution des compétences. La démarche s’appliquerait à tous les médecins diplômés à partir de 2021, dans le cadre du 3e cycle rénové des études médicales. Tous les autres professionnels inscrits à l’ordre seraient fortement encouragés à s’inscrire également dans cette démarche.
Le DMP est de retour
Après plus de 10 ans d’échec et la dépense de 500 millions d’euros, le DMP, porté désormais par la Cnam, reprend du souffle. 40 millions de dossiers ouverts sont attendus d’ici 2022.
Plébiscité par les patients, selon le sondage de France Assos Santé, réalisé en octobre par Viavoice, 7 Français sur 10 estiment spontanément utile la possibilité de disposer d’un outil de centralisation en ligne. Cette affirmation s’accompagne toutefois d’un consensus autour de l’importance des garanties qui doivent être offertes. La gratuité du service et sa sécurisation sont ainsi des critères perçus comme déterminants (54 %). Tout comme sa capacité à garantir et réguler l’accès pour tous les professionnels concernés, ainsi qu’à regrouper de manière exhaustive et automatique les données.
Déjà adopté par les pharmaciens, le ministère espère que ce « carnet de santé numérique » le sera également par les médecins. 15 millions seront consacrés chaque année au fonctionnement du DMP.