Véronique Molières, directrice de l’agence BVM communication, prestataire de la FHP-MCO et éditeur de Le 13h FHP-MCO.

Vous produisez depuis le début cette newsletter qui fête aujourd’hui son 500e numéro. Est-ce qu’une publication se bonifie avec le temps ?
Oui mais elle peut aussi s’essouffler. C’est la raison pour laquelle elle a connu des évolutions dans le fond et la forme, afin de relancer l’intérêt des lecteurs et d’y répondre au mieux. Cette publication – premier support de communication de la FHP-MCO née en 2008 -, avait un objectif principal : celui de créer du lien entre Paris et les adhérents. Cette nécessité de lien, d’information et d’alerte est toujours d’actualité. Pour cela, il faut beaucoup de constance.

Vos lecteurs ont-ils finalement le temps de lire ?
L’absence de désinscription indique que si Le 13h n’est peut-être pas lu dans son ensemble, un coup d’œil est donné sur les titres et plus si affinité avec le sujet. Nos lecteurs sont les managers d’établissements, leurs cadres et des personnes qualifiées, donc des gens pressés. L’essentiel doit être lu en moins de 3 min. Les infos doivent être au plus près des préoccupations métier et de son environnement. Nous visons plutôt juste car les lecteurs réagissent. C’est un exercice difficile au service des adhérents qui pour une part réclament davantage d’informations et pour une autre se plaignent d’en recevoir trop.

Quelles sont les évolutions qui seraient à venir ?
Tout d’abord, conserver tout ce qui marche. Le 13h n’est plus à présenter lorsque nous appelons les tutelles, les présidents de syndicats, etc. pour une interview. Des journalistes reprennent des éléments de l’édito de la présidente dans leur article. Ce support apporte une visibilité de la profession auprès de ses parties prenantes.

Tout support est ensuite perfectible, en commençant par l’iconographie, essentielle pour une publication, mais allez illustrer l’IFAQ, le PLFSS, le coefficient correcteur ! Un contenu sous des formats – vidéo, podcast – serait intéressant. Se donner les moyens de faciliter les échanges avec les lecteurs aussi. Surtout, il serait utile de porter au regard de tous les réussites des établissements. Malgré les difficultés des métiers du soin, je ne cesse d’être surprise par la passion des équipes et les petites et grandes histoires humaines qu’elles nous racontent.