Cancer : un risque accru de décès de 10 %
Une méta-analyse parue dans le « BMJ » démontre un risque accru de décès de 10 % pour les patients dont le traitement de cancer est retardé d’un mois.
Les chercheurs se sont intéressés à l’impact du retard de prise en charge pour trois modalités de traitement – la chirurgie, le traitement systémique (dont la chimiothérapie) et la radiothérapie -, et ce, pour sept localisations de cancer, à savoir la vessie, le sein, le côlon, le rectum, le poumon, le col de l’utérus, et la tête et le cou. Au total, 34 études comparatives observationnelles rétrospectives publiées entre janvier 2000 et avril 2020 ont été retenues dans l’analyse, ce qui correspond à 1 272 681 patients.
Pour les trois modalités, un retard de quatre semaines entre le diagnostic et les premiers traitements est associé à une augmentation du risque de décès pour 13 des 17 indications étudiées. Par exemple, pour la chirurgie, une augmentation de 6 à 8 % du risque de décès a été estimée pour chaque période de quatre semaines de retard. Pour la radiothérapie de la tête et du cou et le traitement systémique adjuvant du cancer colorectal, le risque de décès est accru respectivement de 9 et 13 %.
Le souhait d’être vacciné contre la Covid-19 recule
73 % des presque 19 000 adultes de 15 pays répondants à une enquête Ipsos du Forum économique mondial souhaiteraient se faire vacciner. Un souhait en recul de 4 points depuis août dernier.
L’enquête du Forum économique mondial / Ipsos menée auprès de 18 526 adultes de 15 pays montre « une réticence croissante à recevoir un vaccin, malgré les progrès réalisés par de nombreuses sociétés pharmaceutiques travaillant sur des essais de vaccins et des organisations internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Gavi et le CEPI, qui s’efforcent de garantir que toute solution future soit disponible pour ceux qui en ont le plus besoin. »
Arnaud Bernaert, Responsable de Façonner l’avenir de la santé et des soins de santé, au Forum économique mondial, a déclaré: « Cette baisse de confiance en matière de vaccins est une tendance remarquable et triste alors que nous nous rapprochons d’un éventuel déploiement de vaccins. Les chiffres sont suffisamment importants pour compromettre l’efficacité d’un vaccin Covid-19 pour gérer la maladie et pour voir la fin du cycle de nouveaux verrouillages et restrictions. Il est essentiel que les gouvernements et le secteur privé s’unissent pour instaurer la confiance dans les prochaines étapes. Il est important de savoir que lorsqu’un vaccin est prêt, il fera une différence. »
Depuis août, l’intention de vaccination a diminué dans 10 des 15 pays, principalement la Chine, l’Australie, l’Espagne et le Brésil. Plus de quatre sur cinq en Inde, en Chine, en Corée du Sud et au Brésil disent qu’ils recevraient un vaccin s’il était disponible – contre un peu plus de la moitié en France et environ deux sur trois aux États-Unis, en Espagne, en Italie, en Afrique du Sud, au Japon et Allemagne.
Les erreurs médicamenteuses
Le BAQIMEHP propose deux nouveaux modules e-learning dès novembre : les erreurs médicamenteuses et sécuriser le circuit du médicament.
11 ans d’engagement pour Octobre Rose
Pour la 11e année, la Clinique Hartmann de Neuilly-sur-Seine a renouvelé son engagement dans la lutte contre le cancer du sein, avec un format revisité : un événement tous les deux jours, dont de nombreux en ligne et relayés sur les réseaux sociaux.
La Clinique Hartmann s’était, comme à l’accoutumée, entourée de partenaires de choix pour cette nouvelle édition Octobre Rose, avec notamment l’Institut Rafaël maison de l’après-cancer et YaniSport, coach sportif et star des réseaux sociaux. Les événements grand public étaient ouverts à un nombre restreint de participant(e)s et les cours collectifs, ateliers soins de support et conférences médicales, retransmises en direct – et consultables en replay – sur les réseaux sociaux et le site événementiel de la clinique. https://www.octobre-rose-hartmann.fr/ .
Parmi les ateliers en ligne, celui de cuisine intitulé « saines gourmandises » a attiré plus de 160 participants, qui ont rejoint le webinaire à l’heure du déjeuner. Une semaine au préalable, la clinique communiquait à sa base d’abonnés les recettes et ingrédients nécessaires à la préparation de mets particulièrement recommandés pour les patients en chimiothérapie : un menu santé préparé en moins de deux heures par un chef cuisinier. Les ateliers d’art-thérapie, l’onco-esthétique, ou encore la musicothérapie ont également beaucoup plu.
L’activité physique adaptée avec YaniSport a littéralement fait le buzz mardi 27 octobre de 18 à 19h. Une séance un peu décalée qui est venue compléter les autres offres sportives Octobre Rose, comme le yoga.
Bien entendu, la programmation laissait une large place à l’expertise médicale. Des pastilles vidéo de médecins spécialistes du cancer du sein de la clinique étaient publiées sur les réseaux sociaux, et 3 conférences en ligne suivies chacune par plus de 450 internautes ont permis de passer en revue toutes les questions relatives au dépistage, aux traitements et à l’après-cancer.
Des actions à retrouver sur la page Facebook et Instagram de la Clinique Hartmann, un établissement au service de sa communauté.
Facebook @groupeambroisepare
Instagram @octobre_rose_2020
Le Dialogue Santé n°35 est sorti !
Des règles claires de facturation autorisent désormais le développement de l’hospitalisation de jour. Elles permettent a priori de mettre fin à des conflits inutiles avec l’Assurance maladie. Arrivés dans vos boîtes aux lettres, ce numéro 35 de Dialogue Santé et son supplément « Covid-19, des managers témoignent » sont aussi téléchargeables.
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