Comment conserver une bonne hygiène de vie en temps de Covid ?

Le Covid-19 et ses effets collatéraux ont impacté l’hygiène de vie à l’échelle planétaire. Le recours au télétravail, le confinement et la sédentarité qui en découle ont modifié les habitudes du quotidien et eu des effets non seulement sur la santé physique, mais également sur la santé mentale des populations. Stress, anxiété, alimentation : comment conserver une bonne hygiène de vie dans ce nouveau contexte contraignant ?

Les effets de la sédentarité et du télétravail sur la santé physique

En premier lieu, on note que la santé physique s’est retrouvée dégradée au niveau global. Le confinement – en France comme dans de très nombreux pays – a obligé des millions de personnes à avoir recours au télétravail et à réduire leur nombre d’interactions sociales et leur activité physique. Au bout de quelques mois, on constate déjà des effets sur la santé et l’hygiène de vie des individus.

Le confinement et les restrictions quant aux déplacements réduisent forcément l’activité physique. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les enfants de 5 à 17 ans devraient passer une heure par jour à faire des exercices physiques. Quant aux adultes, 150 minutes à 300 minutes par semaine sont recommandées. L’activité physique comprend la marche, le vélo, mais également des activités du quotidien comme les tâches ménagères ou le sport. L’activité physique améliore l’endurance, l’état musculaire et osseux des individus, renforce le système immunitaire et réduit le risque de dépression.

Les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue.

Protéger sa santé mentale

Selon une étude de l’OMS publiée en octobre 2020, le Covid aurait eu des effets néfastes au niveau mondial dans 93% des pays . Pourtant, les budgets consacrés à la santé mentale représentent dans l’ensemble moins de 2% des budgets nationaux – toujours selon l’OMS – alors que la demande est croissante.

En effet, une enquête lancée par Santé Publique France menée auprès de 2000 personnes entre mars et mai 2020 indique une prévalence deux fois plus importante d’état anxieux (27% versus 13,5%). Quant à la satisfaction de vie (score > 5 sur 10), elle se retrouve réduite de 20 points (66% versus 85%).

Pourtant, la pandémie, l’isolement et la sédentarité ont provoqué le besoin croissant de prendre soin de sa santé mentale. Le coronavirus favoriserait les insomnies, le stress, l’ anxiété, et aurait eu des effets sur la consommation accrue de drogues, d’alcool et de psychotropes.

Dans ses recommandations pour conserver une bonne santé mentale, l’OMS préconise entre autres de maintenir des contacts sociaux réguliers avec ses proches et de réduire le temps passé devant un écran.

Le rôle de l’alimentation en temps de Covid

Le confinement et la limitation des déplacements, le chômage technique ou le télétravail partiel ou complet ont eu pour conséquence une plus grande sédentarité pour des millions de personnes à travers le monde. Les habitudes alimentaires, lorsqu’on vit principalement chez soi, ont pu être modifiées : en effet, la sédentarité n’encourage pas une alimentation très équilibrée. Pour retrouver une routine alimentaire saine, il est conseillé de limiter au maximum les boissons sucrées et l’alcool, et d’adopter un régime alimentaire nutritif, sain et équilibré. Comme le rappelle les communications de l’UNICEF, il est conseillé de consommer chaque jour des fruits et légumes, limiter les aliments transformés, et autant que possible, privilégier des repas cuisinés et faits maison.

Santé physique, mentale et alimentation jouent en effet un rôle clef pour se renforcer et une lutter contre la propagation du virus.

Sources