Pascal Delubac, président de la FHP Occitanie
Vous démarrez un deuxième mandat à la présidence de la FHP Occitanie, que retenez-vous du précédent ?
Je citerais tout d’abord la réussite d’une véritable fusion qui a dépassé le cadre géographique ou administratif. Dans cette grande région, nous avons construit une entente, une plus-value due au partage de compétences de personnes très investies et nous avons le privilège d’avoir une équipe très solide et très fiable de permanents au service du syndicat.
Des compétences se sont aussi révélées chez les élus, de nouveaux arrivants viennent compléter l’expérience des anciens. Par ailleurs, ces dernières élections ont apporté un rajeunissement et une féminisation de la fédération. Nous disposons d’un vrai socle, solide sur ses bases.
J’observe que nous sommes une terre de « présidents » : Lamine Gharbi pour la FHP, Vincent Lacombe pour la FHP-REIN et Frédéric Sanguignol pour la FHP SSR. Max Ponseillé a longtemps présidé la FHP. Également, Cyril Bazin est vice-président de la FHP PSY et je suis moi-même vice-président de la FHP-MCO. Nous sommes une terre de « gens » de la fédération.
Enfin, je voudrais aussi avoir une pensée pour deux piliers de la fédération qui arrêtent le syndicalisme : Gérard Reysseguier et Jean-Dominique Mouchard.
Une équipe solide pour faire face à quels enjeux ?
Ce nouveau mandat démarre avec une équipe stable, rajeunie, féminisée, qui dispose des compétences pour soutenir la profession dans les années à venir. Un gros travail nous attend sur la réforme des autorisations qui vont avoir des impacts en région. Adossée à cette réforme figure celle du financement, qui n’est pas moins impactante. Nous répartissons la masse de travail entre nous en fonction des compétences particulières des uns et des autres. D’une manière générale, notre principe demeure la recherche d’une coopération public-privé, toutefois nuancée par le durcissement de ton récent de la FHF.
L’autre enjeu majeur est celui de la formation. La FHP Occitanie a cette fibre historique de la formation, une de nos originalités. L’ouverture d’une nouvelle école à Toulouse est une très belle opération.
Comment définiriez-vous l’esprit de cette FHP Occitanie ?
C’est un esprit rugby. Nous sommes soudés, il y a un bon pack d’avants et une belle ligne de ¾. Cela passe par la recherche constante d’un équilibre au bureau, au conseil d’administration, etc., en termes géographique Est-Ouest ou de mode capitalistique. L’hospitalisation privée doit rester unie face aux tutelles. Dans l’équipe, nous veillons à avoir ceux qui déménagent le piano et ceux qui en jouent. C’est comme cela que l’on gagne !