Actus Santé du 13h N° 606

Visuchir pour développer l’ambulatoire

La Cnam a mis en ligne son outil de datavisualisation Visuchir spécialités à destination des chirurgiens et sociétés savantes pour atteindre plus rapidement les 70 % attendus de chirurgie ambulatoire. Il apporte des éléments d’analyse et de prospective.

Visuchir est un outil pour « faire évoluer les pratiques professionnelles et organisationnelles vers les 20 % d’établissements français les plus performants ». Dans ce cadre, indique la CNAM, « il est impératif de disposer d’outils presse bouton, interactifs, visuels et évolutifs, basés sur des données structurées, médicalisées et benchmarkées, permettant de combiner une vision synthétique au niveau d’un établissement de santé avec l’analyse d’une spécialité ou d’un acte chirurgical ».

Cette démarche « accompagne les professionnels de santé dans le changement », en restituant leurs données sous une forme organisée, traitée et porteuse de plus-value.

Ma clinique est fantastique !

14 établissements de santé privés ouvrent demain leurs portes aux lycéens bretons pour des ateliers, des découvertes, des rencontres. 700 jeunes sont attendus pour cette 6e édition. Une opération menée par les FHP Bretagne et Val de Loire Océan.

HAD : une feuille de route imminente

Elle engagera les acteurs de l’HAD et leurs parties prenantes sanitaires pour une large mobilisation de terrain selon 7 axes stratégiques. Un comité de suivi mesurera cette nouvelle impulsion au secteur. Aucune évolution du volet financement n’est prévue.

 

La DGOS a précisé les 7 axes stratégiques suivants :

  • l’amélioration de la connaissance de l’HAD et l’attractivité de cette activité ;
  • le renforcement de sa place dans l’organisation territoriale sanitaire ;
  • le développement de l’articulation entre l’HAD et le secteur social et médico-social ;
  • le renforcement de la qualité et la pertinence des prises en charge en HAD ;
  • favoriser le développement du numérique comme levier de la diversification des prises en charge ;
  • rendre le patient et ses aidants acteurs dans le parcours HAD ;
  • le développement de la recherche et de l’innovation.

Généralisation des maisons de naissance

Un nouveau décret précise désormais les modalités de création et les missions des maisons de naissance qui peuvent se développer sur tout le territoire. Les conditions techniques de fonctionnement seront détaillées dans un décret à venir.

Le décret qui a pour objet de définir les conditions dans lesquelles peuvent être créées les maisons de naissance, ainsi que les principes généraux de leur fonctionnement, a été publié. Ces structures permettent la réalisation par des sages-femmes d’accouchements à bas risque de femmes dont elles ont suivi la grossesse, dans le cadre d’un conventionnement avec une maternité contiguë.

Quelques extraits :

  1. Quelles activités pour les maisons de naissance ?

Les maisons de naissance sont des structures au sein desquelles des sages-femmes assurent :

– La surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement ;
– La préparation à la naissance et à la parentalité, en tenant compte des besoins globaux d’accompagnement des futurs parents ;
– L’accouchement et les soins postnataux concernant la mère et l’enfant.

Les maisons de naissance assurent l’hébergement des mères et des nouveau-nés uniquement lors de l’accouchement et pour les besoins de la surveillance suivant celui-ci.

Les maisons de naissance n’assurent pas la prise en charge des urgences obstétricales.

  1. Qui est pris en charge dans les maisons de naissance ?

Peuvent être suivies en maison de naissance et y accoucher les femmes enceintes présentant une grossesse à faible risque de complication, selon les critères définis par les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la Haute autorité de santé.

Les femmes présentant une grossesse multiple ou un utérus cicatriciel ne peuvent pas être prises en charge en maison de naissance.

  1. Obligation de la maison de naissance ?

Une obligation de relations avec l’établissement de santé partenaire

La maison de naissance conclut avec l’établissement de santé autorisé pour l’activité de soins de gynécologie-obstétrique auquel elle est contiguë une convention de partenariat qui prévoit notamment :

– Les modalités de réorientation des femmes au cours de la grossesse, en particulier en cas de réévaluation du niveau de risque de la grossesse ;
– Les conditions de transfert à tout moment de la femme et du nouveau-né au cours de l’accouchement et du post-partum, notamment lorsque survient une complication urgente. La convention identifie les principales situations susceptibles de donner lieu à transfert ;
– Les modalités de transmission sécurisée des informations médicales entre les deux structures ;
– Les conditions dans lesquelles les deux structures échangent sur leurs pratiques et sur la gestion des risques, dans une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ;
– Les conditions de programmation de la consultation préanesthésique ;
– Les relations financières entre les deux structures.

La convention est transmise dès sa signature au directeur général de l’agence régionale de santé compétente. Ce dernier est informé de toute modification de la convention.

  1. Quelle procédure d’autorisation ?

La demande d’autorisation est adressée au directeur général de l’agence régionale de santé par tout moyen donnant date certaine à sa réception.

Elle est accompagnée d’un dossier de candidature dont la composition est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Les demandes de renouvellement sont présentées dans les mêmes conditions.

Le silence gardé par le directeur général de l’agence régionale de santé sur une première demande d’autorisation pendant six mois, et sur une demande de renouvellement pendant deux mois, vaut acceptation de la demande.

21e Club DIM : 40 présents le 24 novembre

Le 21ème Club des médecins DIM s’est réuni en présentiel le 24 novembre dernier après trois éditions en visioconférence. Ce club est une journée de partage de pratiques entre médecins DIM et les représentants des tutelles. Toutes les présentations sont disponibles et téléchargeables ICI.

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