Patrick WISNIEWSKI, Président de la FHP Grand Est
Vous venez d’être réélu à la présidence de la FHP Grand-Est, quelle a été votre motivation à candidater pour un deuxième mandat ?
Élu en 2019, mon premier mandat a consisté à rétablir une certaine sérénité, un climat de confiance et de respect dans notre fonctionnement. Puis principalement il s’est agi de gérer la crise sanitaire et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte, principalement les petites structures.
Ma candidature à ce second mandat a été très vite soutenue et j’ai été élu à l’unanimité en octobre dernier. Cette confiance accordée est très motivante. Le conseil d’administration et le bureau sont équilibrés. Toutes les sensibilités – groupes de santé privés, établissements indépendants, spécialités, territoires – sont représentées. Notre fonctionnement actuel est très collégial, certains s’emparant de tel sujet car ils disposent d’une expertise particulière. Il faut noter le très gros travail réalisé par notre déléguée régionale.
Quels sont les principaux chantiers qui vous attendent ?
Je citerai le Ségur des investissements et la préparation du PRS. Le soutien aux structures déjà impactées par la réforme des autorisations est aussi un grand chantier. Je pense par exemple aux services d’urgences qui intègrent une dotation populationnelle, aux établissements de psychiatrie ou de SSR. Nous observons des iniquités et des difficultés sur des avances de trésorerie.
Comment la vie syndicale régionale se passe-t-elle ?
Nous travaillons très bien avec les bureaux régionaux des autres fédérations FHF, FEHAP et Unicancer. Nous partageons des communautés de vue. Nous développons actuellement un projet inter-fédérations d’attractivité de la région Grand Est avec Pôle emploi et l’ARS, pour lutter contre la pénurie des ressources humaines.
Y compris sur le dossier des investissements Ségur, nous arrivons à échanger avec la FHF sur des points d’entente ou avoir des actions communes avec les parlementaires sur le PLFSS par exemple. Nous voulons que la maille de gestion soit véritablement le territoire de santé. C’est aussi mon approche depuis 9 ans à la Csoss.
Certains actuels grands décideurs en santé viennent de notre région et nos interlocuteurs régionaux connaissent bien la santé. Récemment, le cabinet du président de région a agi auprès de la DREETS afin d’avancer les dates de jury d’examen des aides-soignants et infirmiers pour une diplomation le plus tôt possible. Une belle action menée en inter-fédérations.