Actu Santé du 13h N°653 – Pédiatrie : Assises et feuille de route à venir

Pédiatrie : Assises et feuille de route à venir

Les fédérations hospitalières seront associées aux travaux. 6 axes de travail, centrés sur les besoins de l’enfant, ont été définis hier pour préparer et nourrir la feuille de route prévue au printemps.

  1. Garantir à tous les enfants un parcours de santé de qualité et sans rupture ;
  2. Améliorer le parcours en santé des enfants aux besoins particuliers ;
  3. Relever le défi de la santé mentale des enfants ;
  4. Mieux prévenir, pour améliorer la santé globale des enfants ;
  5. Renforcer la formation des professionnels et faire évoluer les métiers de la santé de l’enfant ;
  6. Améliorer les connaissances et les pratiques en santé de l’enfant par la recherche, et favoriser les pratiques innovantes.

Par ailleurs, une étude européenne coordonnée par l’Inserm place la France dans les dernières positions, par rapport à ses voisins européens, sur la mortalité des nouveau-nés. Le taux de mortinatalité s’élève à 3,6 décès pour 1 000 naissances, après exclusion des interruptions médicales de grossesse. La France se situe ainsi en 20e position en Europe, où le taux médian est de 2,5 enfants mort-nés.

Cancer : le premier comité de suivi rend son bilan

Un comité de suivi national vient d’être créé. Près de la moitié des 234 actions de la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 a été engagée. 1 000 personnes par jour apprennent qu’elles sont touchées par la maladie.

Un comité de suivi national vient d’être créé pour favoriser le partage, l’échange et l’implication de tous autour de la mise en œuvre de la stratégie décennale : organismes de recherche, fédérations hospitalières, sociétés savantes, représentants des usagers, des collectivités, des entreprises et des établissements de santé, parlementaires, agences sanitaires, ministères.

Des actions ont été annoncées : la création de centres de recherche d’excellence sur les cancers des enfants, une nouvelle feuille de route des dépistages organisés des cancers afin d’augmenter d’1 million le nombre de dépistages, une feuille de route pour faciliter l’accès à la reconstruction mammaire, l’intégration de la prise en charge des prothèses capillaires dans le 100 % santé, mais aussi l’assouplissement du dispositif de temps partiel thérapeutique afin de mieux l’adapter aux difficultés rencontrées par les personnes malades.


L’antibiorésistance inquiète l’OMS

Un rapport met en évidence une progression de la résistance au traitement de plusieurs bactéries responsables d’infections courantes dans la population. L’OMS s’appuie sur des données de 87 pays.


Une information nécessaire sur la fin de vie

Une enquête d’opinion réalisée par l’institut BVA Group indique que les Français ne se sentent pas personnellement concernés par la fin de vie.

Ce sentiment varie néanmoins selon les profils, notamment selon l’âge (54 % des Français âgés de 65 ans et plus se sentent concernés, contre seulement 23 % des moins de 35 ans) et le statut socioprofessionnel (les cadres – traditionnellement mieux informés sur bon nombre de sujets – sont 57 % à se sentir concernés contre 30 % des employés et ouvriers).

Moins d’un Français sur cinq préférerait avoir cette discussion en amont avec un médecin, avant d’y être réellement confronté.

Les répondants attribuent la plus haute importance au soulagement de leur souffrance physique, mais accordent également très majoritairement de l’importance à la prise en compte des besoins de leurs proches.

Les Français préfèreraient également majoritairement finir leurs jours à leur domicile, y compris sans équipement spécifique, par rapport aux autres lieux (hôpital, EHPAD, autre) moins personnels.

Les directives anticipées et la sédation profonde et continue sont des termes relativement peu connus (57 % ne connaissent pas les termes de « directives anticipées »).

 

 

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