1,2,3 Questions – Dr Jean-Marc CATESSON

Dr Jean-Marc CATESSON, président de la FHP Hauts-de-France

Pourquoi un nouveau mandat à la présidence de la FHP Hauts-de-France ?

La fonction de président, comme celle de vice-président de la FHP, est chronophage mais ayant pris un « semi retrait médical », j’avais laissé entendre que j’étais candidat pour un nouveau mandat à la présidence de la FHP Hauts-de-France. Je repars donc avec une nouvelle équipe qui représente de manière harmonieuse les groupes de santé et les établissements indépendants. Par ailleurs, nous avons aussi la chance d’avoir une répartition harmonieuse de nos établissements sur le territoire.

La connaissance de l’ARS et des interlocuteurs aide à la continuité de l’activité de la FHP.

Quels sont les dossiers en cours ?

La FHP Hauts-de-France poursuit le suivi de la mise en œuvre du plan régional de santé, avec notamment la présentation, en commission spécialisée de l’organisation des soins (CSOS), des dossiers des établissements candidats. Les autorisations pour le SMR (soins médicaux et de réadaptation) et la psychiatrie ont déjà été attribuées.

Lors du passage en CSOS concernant le MCO, il a été reproché à l’hospitalisation privée de fermer des maternités. Toutefois, ces maternités, majoritairement de type 1, souffrent de la baisse de la natalité et ne réalisent plus suffisamment d’accouchements. À cela s’ajoutent des difficultés en ressources humaines.

En novembre 2025, les autorisations en cancérologie seront examinées. Ces négociations s’annoncent complexes, l’hôpital ambitionnant d’obtenir un maximum d’autorisations. Bien que le dialogue avec le directeur de l’ARS se poursuive, ceci ne garantit pas l’attribution d’autorisations, même si nous ne cessons de promouvoir les activités des établissements privés.

En collaboration avec les chargés de communication des établissements du territoire, nous projetons de mettre en place un schéma global de communication à destination des parties prenantes et des représentants locaux. L’objectif est de rappeler les atouts de l’hospitalisation privée et de sensibiliser sur les écarts de salaires, les difficultés rencontrées dans certaines spécialités en matière de ressources humaines, ainsi que les différences tarifaires, souvent méconnues, y compris par les représentants de la Sécurité sociale.

Les établissements privés n’ont pas à rougir de leur activité. Bien au contraire, ils entendent le rappeler, au-delà de leur patientèle, aux interlocuteurs institutionnels, départementaux, régionaux, élus et ARS, afin de repréciser que l’hospitalisation privée développe une médecine de grande qualité pour un coût inférieur au tarif des établissements publics, et ce malgré une grille salariale des personnels inférieure de 20 % à celle de la fonction publique.