C’est le risque sérieux de dépassement de l’ONDAM 2025.
Source : communiqué du comité de suivi de l’ONDAM.
300 millions pour revaloriser les professionnels
La FHP et le SYNERPA proposent aux partenaires sociaux un avenant 33 révisé pour revaloriser les professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux de la branche, correspondant à un financement dédié de 300 millions d’euros.
Cet accord révisé préserve tous les principes de l’avenant 33 signé en 2023 avec les organisations syndicales majoritaires. Il en conserve la structure et les ambitions : une grille de classification modernisée, lisible et équitable, structurée autour de 16 niveaux de classification des emplois et fondée sur des critères objectifs (formation, autonomie, complexité des missions, responsabilité, dimension relationnelle). Les éléments complémentaires de rémunération liés à l’ancienneté, à l’expérience et aux compétences sont maintenus, de manière à garantir une progression valorisante et durable dans les carrières.
« Cette proposition n’est pas une déclaration d’intention : c’est un engagement collectif pour redonner du sens et des perspectives aux carrières », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP.
L’évolution de la loi de fin de vie ne passe pas
La présidente de la SFAP a fait part devant la presse de « son incertitude sur la clarté insuffisante des critères. À son sens, leur flou va à l’encontre de la promesse d’un texte uniquement pour les cas exceptionnels », rapporte Hospimedia.
Cette évolution « vient nous ébranler et nous interroge profondément », a indiqué la présidente Claire Fourcade de la Société française d’accompagnement de soins palliatifs (SFAP) selon Hospimedia.
Par ailleurs, la SFAP s’est interrogée sur l’allocation des moyens de la stratégie décennale, en l’absence notamment d’instance de pilotage dédiée installée.
32,9 millions d’euros (M€) en mesures nouvelles ont été délégués pour les équipes mobiles de soins palliatifs, avec une augmentation nette de 18 équipes par rapport à 2022.
Selon le Leem, la France soigne mais décroche
Les entreprises du médicament indiquent dans leur Baromètre 360° 2025 que pour chaque euro investi, l’industrie pharmaceutique génère 2,1 euros pour l’économie française. Néanmoins, « paradoxe français », le pays décroche en termes d’attractivité.
Le rapport indique que la France soigne mais décroche malgré des atouts indéniables :
- La France est toujours le 2e marché pharmaceutique d’Europe… tout en devenant l’un des moins attractifs pour les laboratoires.
- Seuls 60 % des médicaments ayant une AMM européenne sont disponibles en France.
- 523 jours sont nécessaires pour accéder à un nouveau traitement… contre 50 jours en Allemagne.
- 7 % de hausse des arrêts de commercialisation, principalement en raison d’un déséquilibre économique, après une baisse post-Covid.
- Seuls 9 % des nouveaux médicaments vendus en Europe sont fabriqués en France, alors que notre pays pourrait en produire bien davantage.
- 60 % du résultat d’exploitation est ponctionné par l’État, dont 88 % via une fiscalité spécifique au secteur.
- 64 % des dirigeants n’envisagent plus d’investir en France dans les trois prochaines années.
Voir les chiffres clés et le Baromètre 360° 2025.
Par ailleurs, les entreprises du médicament émettent des recommandations autour de trois axes : élargir, simplifier et harmoniser l’accès aux nouveaux traitements ; refaire de la France une terre d’accueil de l’innovation ; soutenir un secteur stratégique pour la souveraineté.
Une confiance en matière de santé redéfinie
Une enquête dans 16 pays indique une autorité dispersée : l’avis des proches compte davantage que celui des scientifiques ; le docteur de famille est deux fois plus influent que les politiques publiques.
Par ailleurs, 2 patients sur 3 se sentent en contrôle de leur santé. La vision d’une santé multidimensionnelle (physique, mentale, sociale et environnementale) est partagée.
Voir la publication du rapport « Edelman Trust Barometer »
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