Dépassements d’honoraires à l’hôpital

La colère des usagers contre le maintien des DP à l’hôpital

Le CISS, collectif leader de patients, s’emporte contre le maintien de la possibilité, par dérogation, pour les médecins hospitaliers, de pratiquer des dépassements d’honoraires alors qu’ils sont interdits par la loi Santé dans le cadre du service public hospitalier. D’après le CISS, « 1 900 médecins pratiquent des dépassements à l’hôpital, soit environ 43 % des 4 500 praticiens hospitaliers » ayant une activité libérale, ce qui représente « 4 % de l’ensemble des quelque 40 000 praticiens hospitaliers ». Le ministère ne reculerait-il pas devant le « courroux d’une poignée de médecins stars qui proposent des réductions de délais d’attente et leur expertise en échange de prix souvent très élevés, en menaçant de quitter » l’hôpital « si on les en empêche ? », s’interroge le CISS.

Moins de bébés

Selon le dernier bilan démographique de l’INSEE, le nombre de naissances en France en 2016 atteint 785 000, en baisse pour la deuxième année consécutive. Ce sont 14 000 naissances de moins enregistrées en 2016 par rapport à 2015, qui s’ajoutent aux 20 000 naissances de moins comptabilisées l’année précédente, soit une baisse de 1,7 %. La natalité est ainsi revenue à son niveau de 1999. « Les femmes âgées de 20 à 40 ans, les plus fécondes, sont de moins en moins nombreuses depuis le milieu des années 1990 » notent les auteurs du rapport. Les Françaises font 1,93 enfant par femme en 2016 (1,96 enfant par femme en 2015). En Europe, la France reste avec l’Irlande, le pays où la fécondité est la plus élevée.

Les perturbateurs endocriniens au centre des règlements sur les pesticides

La Commission européenne propose qu’une substance soit reconnue comme perturbateur endocrinien si un lien de causalité est « établi avec certitude » entre la perturbation endocrinienne et l’effet néfaste sur la santé. La commission des affaires sociales du Sénat juge ces critères trop restrictifs puisque ce lien ne pourra être démontré que sur la base d’études reconnues à l’échelle internationale. Autrement dit, « très peu de substances risquent d’être identifiées avec les critères proposés, contrairement à ce qu’affirment les industriels », estiment les sénateurs.

La Commission européenne devait adopter avant décembre 2013 une définition des perturbateurs endocriniens devant se traduire par l’interdiction effective des pesticides reconnus comme tels. Les deux propositions de juin et décembre 2016 sont très critiquées.

La commission des affaires européenne du Sénat estime  « nécessaire d’appliquer le principe de précaution » qui consiste à interdire, outre les perturbateurs endocriniens avérés, les substances présumées perturbateurs endocriniens dans le but de protéger la santé publique et ce, sans attendre une démonstration scientifique par le biais de protocoles reconnus par l’OCDE.