Mélanie BOURRIOUX, responsable facturation Pauchet Santé – Régions Nord
Quelles sont les clefs du succès pour le passage à la dématérialisation du bordereau S3404 via SCOR-CP ?
La communication et un travail collaboratif sont les clefs du succès. Chez Pauchet Santé, lorsque nous avons obtenu l’autorisation de basculer sur SCOR-CP, nous avons travaillé avec les médecins libéraux pour obtenir la délégation de signature, les membres du service informatique de l’établissement, l’éditeur du logiciel puis la CPAM. Certes, il y a un rodage avec l’envoi du premier lot. Il faut vérifier qu’il ne manque pas d’information, que l’ensemble des pièces sont signées, que l’envoi et la réception des documents se font correctement. Il faut travailler en amont avec les différents interlocuteurs et demeurer vigilant à la date de démarrage.
Pauchet Santé a dû faire preuve de pédagogie auprès des professionnels libéraux afin de les rassurer sur les modalités de la délégation de signature. Cependant nous sommes tous solidaires et bénéficiaires de la dématérialisation.
Quels sont les gains du passage au flux SCOR-CP ?
Nous gagnons du temps à dématérialiser les échanges. La facturation est plus rapide, de fait le retour de trésorerie l’est aussi : cinq jours entre l’envoi et le règlement de l’acompte de 85 %, et trois jours supplémentaires en moyenne pour le règlement final. Soit en moyenne 8 jours pour un règlement en totalité d’un dossier, versus plusieurs semaines lors d’un envoi au format papier.
Pauchet Santé ayant opté pour un archivage numérique, nous réalisons un gain de temps et d’espace. La dématérialisation SCOR-CP permet une réduction des coûts d’impression, d’envoi postal et de main d’œuvre. La signature électronique optimise le processus, il n’est plus nécessaire d’obtenir de chaque professionnel la signature du bordereau S3404.
La traçabilité et la conservation des dossiers sont optimisées car informatisées. De plus, nous progressons dans notre démarche RSE en réduisant notre consommation de papier.
Le système fonctionne parfaitement. La communication avec la CPAM est fluide. Dès qu’un lot n’est pas passé, nous sommes immédiatement informés. Le suivi assuré par la CPAM évite les rejets. À chacune de nos questions, une réponse est apportée dans la journée par la CPAM ou l’éditeur.
Quelles seraient les pistes d’amélioration ?
Sur notre territoire, il serait nécessaire de réaliser un travail d’information auprès des praticiens libéraux qui craignent de perdre le contrôle de la facturation. Ils ont besoin de savoir que les échanges sont sécurisés et contrôlés.