3 questions à Dr Frédéric Sanguignol, nouveau président de la FHP-Midi-Pyrénées

3 questions à Dr Frédéric Sanguignol, nouveau président de la FHP-Midi-Pyrénées

Dr. Sanguignol, vous venez d’être élu. Quels sont les axes qui vont marquer votre présidence ?
Tout d’abord, je tiens à remercier Denis Roudil, qui fut, pendant 21 ans, président de la FHP-Midi-Pyrénées. 21 ans à trouver des consensus, maintenir des équilibres, à devoir être fin politique et fédérateur des forces et des compétences de la région. Aujourd’hui, les cliniques de la région Midi-Pyrénées ont souhaité donner un élan nouveau à leur représentation régionale. Ce que je souhaite notamment développer au cours de ma présidence s’articule en trois axes. Le premier concerne la promotion de la place, du rôle et de l’excellence des établissements privés de la région, garant du libre choix du patient. Le deuxième s’attachera à conforter la place du patient au cœur de nos actions et de nos choix de développement, pour lui garantir qualité et sécurité des soins. Et enfin, je souhaite poursuivre le développement de prises en charges innovantes et accessibles à tous.

Quelles réformes avez-vous d’ores et déjà mises en place en interne ?
De nouveaux statuts ont été mis en place afin de rendre le Conseil d’administration plus actif et opérationnel. Les 14 personnes qui le composent vont avoir une fonction de décideur, et être responsables, chacun, de commissions ou groupes de travail. Nous avons ainsi un gros effort à fournir sur la communication interne et externe. Si les directeurs d’établissements ont choisi un médecin pour les représenter, ce n’est pas neutre. Nous allons renforcer nos relations avec les URPS, et je souhaite tout particulièrement développer le lien avec les usagers et les associations de patients. Les autres thèmes concerneront le social, les systèmes d’information, les missions de service public comme les urgences ou l’accueil des stagiaires, la recherche médicale… Nous allons aussi réorganiser notre fonctionnement avec la FHP nationale.

Votre élection intervient dans un contexte national tendu. Comment vous positionnez-vous sur la loi de santé ? Nous sommes dans la droite ligne de la FHP à ce sujet. Aujourd’hui, j’ai une conférence de presse avec les syndicats de médecins et les représentants de la FHP, et notre message est clair : sans retrait ou réécriture de la loi, nos cliniques seront fermées le 5 janvier prochain.