Les effets de la pollution et l’augmentation des dépenses de santé.

Le monde de la santé connaît un tournant qui s’appuie davantage sur les objets connectés pour répondre à des besoins médicaux grandissants. En tête, la hausse des maladies chroniques est une problématique qui prend de l’ampleur et qui a de lourdes conséquences financières sur la santé publique. Faire de la santé connectée un fer de lance pour mieux prendre en compte les maladies chroniques est un impératif pour mieux prévenir et surveiller à distance les populations les plus fragiles.

Ces différents types de polluants néfastes pour la santé de chacun


La pollution à de nombreux effets sur la santé et représente un mal générationnel qui affaiblit le système immunitaire de chacun. Il est donc nécessaire de faire le point sur les principales sources de pollution qui affectent au quotidien.

D’abord, l’air intérieur est composé d’au moins 200 substances toxiques et est considéré comme 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Quel que soit sa localisation, un espace clos regorge de particules nocives pour la santé globale de l’individu. Présent dans les intérieurs, le monoxyde de carbone est l’un des gaz les plus nocifs. (1)

Les particules fines générées par le trafic routier sont aussi une source d’émission de gaz toxiques volatils. Par exemple, le dioxyde d’azote (NO2) qui se dégage du pot d’échappement et des pneus est un composant qui favorise les maladies respiratoires comme les bronchites chroniques, asthme et essoufflement.

La solution connectée pour limiter et prévenir les allergies

Quel que soit la source, la pollution favorise les allergies du fait d’une atteinte respiratoire qui affaiblit le système immunitaire. Elles constituent l’un des exemples majeurs dans la recrudescence des maladies chroniques. On estime de ce fait que d’ici 2050, la moitié de la population française sera confrontée à un épisode allergique, que ce soit dû à la pollution, à son mode d’alimentation ou à une mauvaise réaction médicamenteuse.

Le marché le plus porteur pour l’intégration des pratiques connectées est sans nul doute celui de la santé. Par exemple, il existe déjà une offre de solutions digitales pour ce qui est des allergies. Il est désormais possible de déterminer quelles sont les localisations les plus concentrées en pollinisation avec Allergy Track (2) ou Atmotube (3) qui analyse la qualité de l’air. Et, de manière plus classique, d’autres applications « traquent » la santé des utilisateurs et les préviennent en cas de début d’épisode allergique, sous le contrôle du médecin traitant.

La santé fait face à de nombreuses problématiques générationnelles où les solutions connectées s’avèrent des atouts crédibles pour alléger le nombre de prise en charge des patients asthmatiques ou présentant une forte allergie. Les dépenses de santé s’élevant à 257 milliards d’euros en 2014(4), la santé connectée est une arme crédible pour informer le patient sur sa santé et éviter en amont certaines consultations ou hospitalisations.

(1)    http://seme.cer.free.fr/ecologie-sante/

(2)    http://www.stallergenes.fr/fr/nos-services/allergy-track

(3)    http://www.santeconnectee.fr/blog/allergiques-connectez-vous/#more-2049

(4)    http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=6&sous_theme=3&nivgeo=0&type=&produit=OK

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/14/pollution-de-l-air-quels-risques-pour-quels-niveaux-de-protection_4383192_3244.html

http://www.airparif.asso.fr/pollution/effets-de-la-pollution-sante#etudes

http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/article/sources-de-pollution-de-l-air-et-risques-pour-la-sante