Différence des tarifs public/privé

Les complémentaires sont attendues sur les DP

À la demande du Bloc et de Union collégiale des chirurgiens et spécialistes français (UCCSF), l’ancien DG de la CNAMTS, aujourd’hui dirigeant de IMS Health, a réalisé une étude sur les différences de coûts de 248 actes traceurs en chirurgie et obstétrique entre les secteurs hospitaliers public et privé, en intégrant les honoraires et les DP des médecins.
Résultat : si les tarifs publics étaient adoptés pour les séjours privés, une dépense supplémentaire d’environ 330 millions serait enregistrée. À l’inverse, une économie de 325 millions serait réalisée si les tarifs privés étaient adoptés pour les séjours publics.
Les auteurs rappellent que les DP, justifiés par le blocage des tarifs, ne représentent que 900 millions d’euros (sur 6,7 milliards). Ils réclament que les complémentaires santé s’engagent à rembourser ces dépassements régulés dans le cadre des nouvelles pratiques tarifaires maîtrisées (Optam-CO).

Des primes pour attirer les médecins à l’hôpital

L’attractivité hospitalière est à la baisse : au moins 20 % des postes de praticiens hospitaliers à temps plein sont vacants, c’est à dire 250 postes. Les hôpitaux « en tension » pourront sous certaines conditions verser une prime de 10 000 euros pour des praticiens contractuels et assistants qui s’engagent à passer le concours de PH puis à exercer 3 ans et de 20 000 euros pour les jeunes diplômés qui signent une convention de carrière hospitalière.

Les candidats à la présidentielle répondent aux médecins

L’Ordre des médecins a mis en ligne les réponses de cinq candidats au questionnaire sur la santé, rédigé à partir des contributions de 15 000 praticiens, recueillies lors d’une consultation nationale.
Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont répondu.