Cancer du sein

Le ministère de la Santé choisit de maintenir le dépistage du cancer du sein

Le ministère de la Santé réinterrogeait l’efficacité du dépistage : fait-il réellement baisser le risque de décès par cancer du sein ? Combien de femmes ont-elles été diagnostiquées et traitées à tort pour des cancers qui n’auraient pas évolué ? Les réponses des 9 experts indépendants missionnés par le ministère préconisaient soit l’arrêt définitif du dépistage organisé, soit sa modification profonde, incluant une meilleure information des femmes.
Le ministère a choisi de maintenir le dépistage organisé, il s’adressera toujours à toutes les femmes de 50 à 74 ans. Une première consultation pour les femmes âgées de 25 ans et pour celles de 50 ans, entièrement prise en charge par l’Assurance maladie, visera à « mobiliser la femme sur l’utilité de ce dépistage et l’informer sur les avantages et limites de la démarche ». Il s’agira d’aider à prendre la décision de réaliser, ou non, une mammographie. Ainsi, pour la première fois, la notion de risque est appréhendée. Pour justifier ces mesures, la ministre souligne qu’« encore trop peu de femmes ont recours au dépistage organisé » qui, selon elle, reste le meilleur moyen de « guérir du cancer du sein ». L’échographie prescrite en complément de la mammographie se fera sans dépassement d’honoraires à compter du 1er janvier 2018.

Ca bouge du côté des IBODE

La réforme de leur formation tant attendue pourrait voir le jour à la rentrée 2018. La nouvelle formation devra aussi permettre d’acquérir la maîtrise de certains actes qui sont délégués aux IBODE en exclusivité par les chirurgiens. Elle s’étendrait sur 4 semestres au lieu des 18 mois actuels. Les associations porte parole souhaitent que cette formation soit reconnue au grade de master.

Les hôpitaux anglais sous tension extrême

13 heures et 52 minutes d’attente sont annoncés. Une soirée classique aux urgences de l’hôpital Saint-Mary de Londres en Angleterre comme le souligne la BBC. 95 patients ont été admis ce soir-là, pour seulement 33 places disponibles. 2,5 millions de patients supplémentaires ont été enregistrés en 2016. Un constat déjà connu : manque de moyens et surtout d’effectifs avec une population vieillissante. De plus, les 10% de médecins européens pourraient voir leur situation remise en cause par le Brexit.

La clinique de demain

…vue par six élèves du lycée Notre-Dame-le-Ménimur à Vannes. Ils remportaient le 1er prix du concours vidéos organisé par les FHP Bretagne et Pays de Loire.
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