Évaluer la qualité

E-satis s’améliore progressivement…

De l’avis général des personnes présentes – usagers et acteurs de santé – au 8e Congrès des représentants des usagers, e-satis est perfectible. Les résultats 2016 de cet outil d’évaluation ont été présentés par le Dr Laeticia May de la HAS. 983 établissements ont exploité 56 000 questionnaires avec un taux de réponse de 17,2 %. Au global, le secteur hospitalier (public et privé confondus) obtient un taux de satisfaction de 72 points sur 100 de la part des patients. Dans le détail, la HAS annonce 72,7 points pour l’accueil, 80,7 pour la prise en charge, 66 points pour l’hôtellerie et 62 points pour l’organisation de la sortie. Les cliniques ont obtenu de meilleurs résultats à tous les niveaux : 73,6 points de satisfaction globale, 73,7 points pour l’accueil, 81,5 points pour le soin, 67,7 points pour l’hôtellerie et 63,6 points pour la sortie.

Dès janvier, la HAS va étendre le périmètre de e-satis à l’ambulatoire.

Une photographie en direct des pratiques dans les établissements a été réalisée via un quizz auprès de l’auditoire du congrès. Les résultats de l’indicateur e-satis sont communiqués dans 56 % des cas en CDU (27 % non). Pour 96 % des répondants, d’autres questionnaires de satisfaction existent dans leur établissement et pour l’élaboration desquels 51 % des représentants d’usagers ont été associés ; leurs résultats sont présentés en CDU dans 90 % des cas et analysés dans presque autant de cas (82 %). Enfin, seuls 7 % des répondants pensent que e-satis pourrait remplacer ces questionnaires.

Les missions de France Assos Santé

Les représentants d’usagers du système de santé sur le territoire national sont aujourd’hui environ 15 000 à siéger dans de nombreuses instances : hôpitaux, cliniques, CPAM, HAS, ARS, etc. Les missions de FAS sont précisées par la loi : tout d’abord, former les représentants des usagers. France Assos Santé regroupe 72 associations et dispose de 8 collèges par catégorie d’association. La loi prévoit que FAS accompagne les associations agréées dans la mise en œuvre des actions collectives en santé. Le budget s’élève à 8 millions d’euros et les statuts interdisent à l’organisation de solliciter des industries du secteur de la santé.

L’ONDAM 2018 est sorti !

L’objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM général) sera bien en progression de 2,3 % l’an prochain, à près de 200 milliards d’euros (contre + 2,1 % en 2017). Cela représente 4,4 milliards d’euros de dépenses nouvelles. Les soins de ville sont mieux traités que le secteur hospitalier.

Le PLFSS met fin au caractère expérimental de la télémédecine et autorise la CNAM et les syndicats de médecins libéraux à déterminer les conditions de réalisation et de tarification des actes de téléconsultation et de téléexpertise.

Le déficit de la branche maladie pourrait atteindre 7,9 milliards d’euros en 2018 sans tenir compte des économies : 4,2 milliards d’euros seront réclamés au secteur de la santé. Trois branches sont à l’excédent : accidents du travail, retraites, et pour la première fois depuis 10 ans, famille. Le régime général devient « proche de l’équilibre » à -800 millions, selon la présentation de la Commission des comptes, jeudi 28 septembre.

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Médecins – industriels : la transparence est au rdv le 1eroctobre

A cette date, les laboratoires devront avoir déclaré les montants des contrats passés avec les praticiens et leur objet précis, le bénéficiaire direct et final, ainsi que les montants des rémunérations sur la plateforme « Transparence santé ». Une étape majeure dans la transparence des liens d’intérêts entre professionnels de santé et industriels. Cela concerne toutes les prestations dès lors qu’il existe une relation contractuelle entre le médecin et le laboratoire : article scientifique, conseil à un congrès, recherche clinique, etc.