A vos côtés

Crues, la FHP-MCO solidaire

À Paris, la Seine a atteint aujourd‘hui un niveau de 5,84 m, mais la décrue est annoncée. Le niveau de 2016 n’aura donc pas été atteint à Paris, mais a été dépassé dans certaines autres zones. Les dommages sont conséquents : évacuation d’établissements de santé, inondations, infiltrations, perturbation des transports, etc. À Lyon, si le Rhône a commencé sa décrue, la Saône quant à elle reste à un niveau inhabituellement haut. Sur le territoire, l’alerte orange ou jaune de Vigicrues reste active dans plusieurs régions.
La FHP-MCO tient à souligner son soutien aux établissements de santé impactés.

Les praticiens libéraux spécialisés ont la confiance des Français !

Aux yeux des Français, la médecine libérale spécialisée tient une place essentielle souligne l’enquête réalisée par ViaVoice pour la CSMF-Umespe.
86 % des personnes interrogées estiment que « l’avenir du système de soins en France » est « préoccupant ». En regard de ces inquiétudes, la médecine libérale spécialisée apparaît comme une « valeur sûre », dotée d’une efficience reconnue : 85 % des personnes interrogées se déclarent « satisfaites » du « diagnostic », et 75 % du « suivi » de la maladie par les spécialistes. Globalement pour « trouver des soins de la meilleure qualité possible », la majorité des Français (54 %) estiment que la France est le meilleur pays, avant la Suisse (21 %) et les États-Unis (13 %).
Les Français estiment qu’une « bonne qualité de soins » est en priorité associée au « professionnalisme » (56%), et à la pertinence du diagnostic (55%). Et les spécialistes sont appréciés et reconnus sur ces registres : 85 % des répondants considèrent que les spécialistes « les soignent bien ».
79 % des Français déclarent que les spécialistes qu’ils connaissent sont des personnes auxquelles ils font « vraiment confiance », atout majeur dans un contexte général de défiance non seulement entre les personnes, mais également avec la plupart des institutions. 63 % estiment que les spécialistes prennent le temps de les écouter, et 69 % assurent que les spécialistes « s’occupent vraiment » d’eux.
Cette étude apporte une image nouvelle de la médecine libérale spécialisée souvent réduite à sa fonction professionnelle ( « spécialisée ») et à son statut ( « libéral ») avec les perceptions associées à chacun de ces deux éléments.

À retrouver sur : www.umespe.com

Médecins et algorithmes :
les 33 propositions du Cnom

Le Cnom, sous la coordination du Dr. Jacques Lucas et du Pr. Serge Uzan, vient de publier un livre blanc consacré aux « Médecins et patients dans le monde des data, des algorithmes et de l’intelligence artificielle ». Au sommaire figurent 33 propositions, mais aussi un appel à  « identifier dès maintenant les risques que la société numérique comporte afin de les combattre tout en soutenant tous les bénéfices qu’elle peut apporter au service de la personne ». Les auteurs soulignent que  « la médecine comportera toujours une part essentielle de relations humaines, quelle que soit la spécialité, et ne pourra jamais s’en remettre aveuglément à des ‘ décisions ‘ prises par des algorithmes dénués de nuances, de compassion et d’empathie ». Ils estiment néanmoins que les  « algorithmes et l’intelligence artificielle seront nos alliés, comme un apport essentiel pour l’aide à la décision et à la stratégie thérapeutique », ainsi qu’à la recherche médicale.

Recommandations de bonnes pratiques sur la prise en charge de l’accouchement normal

La HAS a publié le 25 janvier les premières recommandations de bonnes pratiques françaises sur la prise en charge de l’accouchement normal et physiologique pour les femmes à bas risque.  Objectif : garantir la sécurité de la mère et de l’enfant tout en répondant à la demande des femmes de réduire au minimum nécessaire les interventions médicales.
Le texte se réfère aux recommandations sur l’épisiotomie, le post-partum et l’administration d’ocytocine. Il ambitionne d’instaurer un dialogue de qualité entre les femmes et les professionnels de santé, mettant en avant la bientraitance et les informations à délivrer.
Le Collège national des gynécologues-obstétriciens (CNGOF), qui avait déjà souligné la nécessité pour les professionnels de la naissance d’avoir « une ligne directrice commune » se félicite de cet « encouragement à la discussion anticipée d’un projet de naissance [qui] ne peut qu’aider à la qualité de la relation de confiance qui doit exister entre la patiente et le praticien ». Pour sa part, le Collège national des sages-femmes de France (CNSF) se félicite qu’usagers et professionnels aient trouvé de nombreux compromis.

Mars Bleu

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