Actus Santé du 13h N° 512 du 02/12/09

Événement ! « Ma clinique est Fantastique »

Une vingtaine de cliniques et hôpitaux privés de Bretagne et Val de Loire Océan ouvrent leurs portes aux lycéens le 10 décembre. Avec un millier de jeunes attendu, le succès de cette opération organisée depuis 5 ans par les 2 FHP régionales est assuré.

Cette opération de relation avec les publics connaît un fort succès auprès des écoles et fêtera cette année ses 5 ans. Mardi 10 décembre, une vingtaine de cliniques participantes proposeront une immersion unique au cœur d’un établissement de santé privé à un millier de lycéens.

Des ateliers organisés autour de 3 thématiques.

L’innovation : les lycéens pourront découvrir l’apport de la Récupération rapide après chirurgie, la réalité virtuelle dans la prise en charge de la douleur, des applications numériques en santé, et enfin la chirurgie robotique.

Métier : les jeunes pourront poser leurs questions aux médecins, ergothérapeutes, agents de stérilisation, infirmiers, etc., pour mieux connaître leur quotidien, le fonctionnement d’un établissement de santé et peut-être valider un choix de carrière.

Prévention : au travers d’ateliers ludiques et pédagogiques, une sensibilisation sera faite sur les dangers de l’addiction (alcool, drogue, tabac), sur l’hygiène des mains, ou encore sur les risques liés à la route.

Risques numériques : tous cybervigilants !

Agnès Buzyn a lancé le 28 novembre la première campagne nationale de sensibilisation et d’information sur les risques numériques en santé. « La cybersécurité doit être introduite dans la gouvernance » a-t-elle demandé. Pour ce faire, des budgets seront annoncés.

Le ministère des Solidarités et de la Santé propose 10 règles pour une bonne hygiène numérique :

  • Tenir un inventaire de l’ensemble du matériel numérique et des logiciels que vous utilisez ;
  • Contrôler les droits d’accès sur les différents systèmes ;
  • Limiter le nombre d’utilisateurs dotés de privilèges administratifs ;
  • Choisir avec soin un mot de passe distinct pour chaque compte ;
  • Sauvegarder régulièrement les données ;
  • Eviter de transférer des données professionnelles sur un compte personnel ;
  • Effectuer les mises à jour des logiciels ;
  • Ne pas cliquer trop vite sur des liens ;
  • En cas de cyberattaque, assurer la continuité d’activité en ayant des procédures de travail en mode dégradé ;
  • En cas d’incident, ne pas céder à la panique et avoir les bons réflexes.

PUI : les pharmaciens se professionnalisent

45 docteurs en pharmacie sont titulaires du diplôme universitaire (DU) « pharmacien manager ». 13 d’entre eux sont fraîchement diplômés. Ce diplôme universitaire créé en 2016 est porté par l’Ifross* et CAHPP.

« Fonction pivot, aux responsabilités accrues, le pharmacien et sa PUI sont au centre des établissements hospitaliers », rappelle CAHPP. Ce DU se décline en 6 sessions de 3 journées chacune. 7 intervenants-enseignants sélectionnés par l’université, et experts, animent les différentes thématiques. Le contrôle des connaissances se fait au fil de la formation jusqu’à l’obtention du diplôme. Ce DU répond à des exigences universitaires en termes de compétence, dans le respect des contraintes de l’exercice professionnel.

« L’Ifross et CAHPP ont créé des relations de confiance et d’intérêt partagé. Nous amenons les compétences universitaires et CAHPP apporte une connaissance métier fine des pharmacies hospitalières. Grâce à son réseau de correspondants France entière, CAHPP est en capacité d’identifier les besoins en formation », explique Christophe Pascal, maître de conférences HDR en Sciences de Gestion et directeur de l’Ifross.

*Institut de formation et de recherche sur les organisations sanitaires et sociales (Ifross) de l’Université Jean Moulin Lyon 3.

Les biologistes médicaux argumentent

82 % des usagers sondés par BVA ont réalisé leur prélèvement en vue d’un examen de biologie médicale dans un laboratoire de biologie médicale, et pour 66 % d’entre eux, à 15 minutes ou moins de leur domicile.

Les résultats de l’enquête indiquent que 83 % des Français sont favorables à une implication plus importante des biologistes médicaux dans l’interprétation de leurs résultats. 72 % de ces derniers considèrent que leurs missions pourraient être élargies (droit de prescription de certains traitements, d’examens de biologie médicale complémentaires, consultation de prévention ou de dépistage, etc.).

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