Actus Santé du 13h N° 571

L’UEHP célèbre le leadership au féminin

En 2020, l’UEHP publiait 100 photos de chirurgiennes européennes exerçant en clinique, en 2021 pour le « International Woman Day », l’UEHP met en exergue 3 femmes parmi d’autres, PDG de groupes de santé privés européens : « The future is NOW » !

Élection des URPS du 31 mars au 7 avril 2021

Les professionnels libéraux médecins (collège des médecins généralistes et collège des spécialistes), chirurgiens-dentistes, pharmaciens, et para-médicaux éliront leurs représentants par voie électronique. Voir les candidats par région.

La FHP-MCO renouvelle les publications du Fil bleu

Des newsletters pour rendre compte de vos promotions du dépistage du cancer du côlon. Le taux de participation au dépistage n’est que de 30,5 %, et les centres ont été de plus fermés plusieurs mois. La mobilisation pour Mars Bleu n’en est que plus importante.

Édito de Frédérique Gama, présidente de la FHP-MCO et du Dr Denis Franck, président de l’AFC-UNHPC, publié dans Fil Bleu #1 du 5 mars 2021.

« Aucune recommandation, aucun financement, votre engagement dans cette campagne 2021 de promotion du dépistage du cancer du côlon repose simplement sur un sens citoyen, celui d’agir pour la santé publique. Il est remarquable d’observer des équipes en première ligne depuis un an pour lutter contre l’épidémie de la Covid, dégager temps et énergie pour se mobiliser volontairement en faveur d’une cause sanitaire.

Et si s’engager dans la prévention donnait précisément du sens à nos métiers ? Certes, les actions sont différentes cette année et revues dans le respect des mesures barrière mais elles envoient un signal fort. Il nous faut agir car n’oublions pas ces quelques chiffres : 9 fois sur 10, le cancer du côlon se guérit s’il est détecté tôt. Pourtant, la marge de progression en France est grande avec un taux de participation au dépistage du cancer colorectal de 30,5 % sur la période 2018-2019, là où d’autres pays en sont à 71,6 % (Pays-Bas) et 62 % (Slovénie). En France, cette maladie concerne 43 000 personnes et 6 500 décès par an pourraient être évités si le taux de dépistage passait à 65 %.

La FHP-MCO et l’AFC-UNHPC n’ont pas voulu passer leur tour cette année et ont souhaité au travers du Fil Bleu rendre hommage à vos équipes et témoigner de l’engagement de l’hospitalisation privée. »

Réanimation, état des lieux et tendances

Ce nouvel opus « Data » de la FHP-MCO compare l’activité de réanimation entre les secteurs public et privé. Le secteur privé gère 11 % des lits de réanimation et détient 53 autorisations (+ 82 dérogatoires Covid) ; 80 % des unités sont publiques. (+ lien dès que mis sur site web)

Réanimation, ce qu’il faut retenir…

Cette analyse témoigne des caractéristiques de l’activité de réanimation et compare l’activité entre secteurs.

Conformément aux autorisations accordées, le secteur public draine 80 % des unités, 89 % des lits autorisés et 88 % des séjours avec passages en réanimation. Il bénéficie d’un adressage préférentiel vers ses unités dans le cadre de l’urgence : taux d’admission en urgence de 46 % en secteur public et seulement de 16 % en secteur privé.

Inversement, le secteur privé reçoit davantage de malades transférés à partir d’un autre établissement d’hospitalisation (16,3 %, contre 12,8 % en secteur public), et ré-adresse ses patients à une autre structure (en majorité SSR) pour 47 % des patients avec passage en unité de réanimation, alors que le secteur public n’enregistre que 34 % de transfert en sortie.

Les pathologies les plus fréquemment prises en charge en réanimation sont les affections cardiovasculaires, respiratoires et neurologiques. Ces 3 catégories majeures de diagnostic concentrent 60 % de la totalité des séjours en réanimation. La chirurgie cardiaque avec circulation extra corporelle fournit à elle seule 38 % de l’activité totale de réanimation du secteur privé, contre 11 % pour le secteur public.

Sur les 8 dernières années, l’activité donnant lieu à un financement par supplément (REA, SI) enregistre globalement une très légère progression (+2 % sur 8 ans) en réanimation dans les deux secteurs. Ce sont les suppléments pour séjours en réanimation sans critère d’éligibilité au financement spécifique qui diminuent, témoignant sans doute d’une meilleure appropriation des critères de financement.

On observe des comportements très proches entre les deux secteurs et les modalités de prise en charge des patients sont identiques. Les seules différences portent sur le recrutement des patientèles et l’étendue de la diversité des situations médicales, toutes choses en relation avec la structure des établissements et le statut au regard des autorisations d’activité.

Crédits photos : Toussaint, Istock