Fil vert du 19 mai 2016

Un broyeur alimentaire pour la Polyclinique Saint-François

Polyclinique Saint François, Nice (06)

Dans le cadre de sa démarche de développement durable, la Polyclinique Saint-François à Nice a opté pour l’installation d’un broyeur alimentaire pour l’élimination de ses biodéchets. « Suite à une étude menée, nous avons placé un broyeur alimentaire juste à côté des bacs à lavage de la vaisselle. Les déchets alimentaires générés par la production des 100 repas journaliers pour les personnels et patients sont déversés, broyés et acheminés avec les eaux usées vers la station d’épuration. Ce système fait l’unanimité parmi les personnels de restauration : moins de manutention, moins de transports, moins de déchets ménagers », explique Rémi Poizac, responsable technique et sécurité, en charge du développement durable à la polyclinique. Par ailleurs, les actions mises en place depuis plusieurs années, notamment au niveau de l’énergie, portent leurs fruits : – 15 % sur la facture d’électricité avec le passage au LED, un audit énergétique qui a donné lieu à des recommandations telles que l’installation de fenêtres à triple vitrage au bloc opératoire, le remplacement d’équipements énergivores, etc. Cette démarche de développement durable est d’ailleurs retranscrite dans la charte de développement durable de l’établissement, une feuille de route ambitieuse déclinée en dix points et dont les mots clés marqués en rouge dans le texte en disent long sur le degré d’engagement : gestion des déchets, diagnostic énergétique, bilan carbone, formation des salariés, sensibilisation des visiteurs, entretiens annuels, enquête de satisfaction, achats responsables, dons à des associations, etc. La polyclinique a par ailleurs trouvé un débouché tout à fait original pour ses déchets de bois qui sont enlevés par la brigade des pompiers de la ville qui s’en sert pour ses exercices d’intervention !

L’eau du « Loir et Cher » !

Clinique du Saint-Cœur, Vendôme (41)

« Soyez brillant, pensez à m’éteindre », « L’eau du « Loir et Cher », ne me gaspillez pas ! », les messages diffusés sur le ton de l’humour passent mieux et la cellule de développement durable de la Clinique Saint-Cœur à Vendôme l’a bien compris. Aussi, les équipes sont réceptives, engagées et elles recyclent. « Nous recyclons actuellement les piles, les biberons, le papier, le carton et les cartonnettes, les emballages de médicaments, les cartouches d’encre reprises par une association de travailleurs handicapés, le matériel informatique et bureautique remis à une association qui le démonte et le recycle au profit de projets sociaux et/ou avec des pays sous-développés, les bouchons en plastique collectés pour une association qui achète des fauteuils roulants, etc. » La Clinique, dans sa recherche continue de solutions espère prochainement trouver des filières pour les bouteilles en plastique et le bois. « Nous essayons autant que possible de trouver des filières associatives engagées socialement », explique Lauris Bouillon, responsable de la cellule développement durable. La clinique a également opté pour des produits 100 % écolabellisés pour son nettoyage et explore actuellement différentes pistes pour le traitement de ses biodéchets.

Choisy ton sport

Clinique de Choisy, Gosier, Guadeloupe (97)

La Clinique de Choisy a fait de l’activité physique et sportive le fer de lance de sa politique RSE. Soucieuse de prévenir les troubles musculo-squelettiques d’origine professionnelle, l’obésité ou tout simplement faire redécouvrir par le biais du sport le cadre exceptionnel qu’offre l’île, la direction s’est rapprochée de professionnels du sport et propose à ses salariés des activités sportives. Plusieurs soirs par semaine à partir de 17h30, les accros de la zumba s’en donnent à cœur joie sur la terrasse ombragée de la clinique mais l’offre ne s’arrête pas là : yoga, stretching, fitness sur la plage, aquagym, randonnées ou tout simplement participation à des manifestations sportives. « Nous avons mené une enquête auprès de nos salariés et il en est ressorti le besoin de pouvoir s’épanouir en dehors des horaires de travail. Nous avons donc créé le concept « Choisy ton sport » qui renforce l’esprit d’équipe et le plaisir des moments partagés entre collègues », souligne Sébastien Tournebize, directeur général de la clinique.

Il vous reste 6 semaines pour réaliser l’audit énergétique obligatoire !

Vous avez jusqu’au 30 juin prochain pour déposer tous les justificatifs demandés par l’audit énergétique rendu obligatoire depuis 2012 pour les entreprises de plus de 250 salariés*. « Il faudra bien se conformer à la réglementation en matière de transition énergétique en temps et en heure, et de nombreuses cliniques vont manquer à l’appel. Le temps où l’on vous demandait votre avis sur une démarche de développement durable est derrière nous », rappelle Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum non nocere.

Quels sont les enjeux d’un audit énergétique ?

Il s’agit d’une description détaillée de l’utilisation de l’énergie dans un bâtiment. L’audit permet d’identifier les principaux postes de consommation et de mettre en évidence les pistes d’amélioration. Il permet également de quantifier les économies réalisables et d’évaluer la rentabilité des pistes proposées.

Concrètement un audit énergétique comprend :

  • une analyse complète du bâti : descriptif des équipements de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, de production d’énergie renouvelable et indication des conditions d’utilisation et de gestion ;
  • une proposition chiffrée de plusieurs programmes de réduction d’énergie.

Les principales étapes de réalisation d’un audit sont :

  • l’analyse des plans, enquêtes auprès des occupants ;
  • la visite des sites, relevé des données et mesures de températures, débits d’air, mesures thermographiques infrarouges ;
  • le traitement des données : modélisation du bâti, calculs de consommation ;
  • les propositions d’améliorations avec trois niveaux de performance : -20 %, -38 %, et niveau performant très performant (niveau bâtiment basse consommation – BBC).

À noter – l’audit énergétique est indispensable en vue de respecter les objectifs suivants : la réduction de 38 % de la consommation de l’énergie sur l’existant (Grenelle) ; la réglementation thermique 2012 (consommation bâtiment neuf < 50kWhEP/m2/an) ; la réglementation thermique existante (- 30 % pour le tertiaire, de 80 à 165 50kWhEP/m2/an pour le résidentiel).

*L’audit énergétique dépend de la loi « Grenelle 2 » et des articles du code de la construction R. 134-14 à R. 134-18 en 2012. Audit à renouveler tous les quatre ans – Décret n°2013-1121. du 4 décembre 2013 relatif aux seuils au-delà desquels une personne morale réalise un audit énergétique. Pour l’audit énergétique engagé après décembre 2015, le périmètre devra couvrir au moins 85 % du montant des factures énergétiques.

Sources : C2DS, agence Primum non nocere.