Fil rose du 17 octobre 2017

 Grand angle

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La Dame aux tableaux

Hôpital Privé du Confluent, Nantes (44)

Créativité et cohésion. Pour sa 6e édition d’Octobre Rose, l’Hôpital Privé du Confluent a proposé jeudi une belle déambulation artistique. Louise Robin, historienne de l’art et plasticienne, a d’abord dévoilé l’image de la femme dans la peinture, au cours de sa conférence « La Dame aux tableaux ». La femme, fantasmée, idéalisée, si souvent mise en scène, et si souvent par des artistes hommes. Mais parfois les tableaux s’animent… Ce sont donc des patientes et leurs proches qui ont pris la suite, en jouant sur scène les tableaux vivants préparés avec des comédiens professionnels. « Ce n’était que du bonheur de se retrouver ensemble sur scène pour jouer tous ces rôles » confie Gwenaëlle. Puis la voix s’est jointe aux mouvements, grâce à la chorale « Ephémère », composée de soignants, patients et proches qui répètent leurs créations, tous ensemble, depuis des mois. Les voix se sont tues, mais dans l’air flottent encore les belles émotions de ces heures partagées. La Dame aux tableaux est partie, mais sur les murs restent des photos. L’exposition « Au féminin », résultat d’un concours photo organisé pour le personnel, continuera quelques temps encore à mettre Octobre Rose en lumière.

Podium

Institut de Cancérologie Paris Nord, Sarcelles (95)

Sur le podium, Naomie, puis Véronique, Valérie, Ghislaine, et Jocelyne, et Joy, et Sandrine, et Martine, puis Providence. Elles dansent. Elles s’amusent. Les robes virevoltent. « Ce soir, on n’a pas le droit d’être malade », disaient-elles avant le défilé. Là, sur ce podium, elles ne le sont plus. Là, sous les yeux émus des proches, des soignants, elles s’avancent et la maladie recule. Elles survolent la pièce et le temps se suspend. « J’étais en extase » dit Valérie, « On était belles » sourit Sandrine. Ce moment de légèreté, de grâce, est né de la rencontre entre une créatrice de mode, un partenaire privé et l’Institut. « Pour nous, ce genre de manifestation est très important, car on est dans une prise en charge humaine des patientes », précise le Dr Anne Larrouy, cancérologue. L’établissement, qui traite plus de 1 400 patients par an, porte ainsi un message fort : au-delà du soin lui-même, l’environnement d’une patiente revêt une importance considérable dans sa guérison. Pour Marc Vaucher, directeur adjoint, « une prise en charge qui se veut excellente se doit d’être globale. Nos patientes sont des personnes ». Jeudi dernier, sur ce podium, ce fut un moment de rêve. Et Marc Vaucher de nous rappeler, citant une phrase de Nelson Mandela : « Un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais. »

Cinquante minutes de la vie d’une femme ordinaire

Centre Hospitalier Privé Saint-Grégoire, Saint-Grégoire (35)

« L’annonce de la maladie est d’une telle brutalité… » Pour Sonia Rostagni, comédienne, l’écriture théâtrale s’est imposée dès le diagnostic. Le monologue « six cent quarante neuf euros », co-écrit avec Rachid Bouali, lui permet de retracer son parcours de soins, de questionner tous les tabous. À l’issue de la pièce, point d’orgue du jeudi rose au CHP, la comédienne a échangé avec les patientes. « C’est un moyen de libérer la parole » confie Sylvie Aubree, assistante de direction. Durant la journée, plus de 400 personnes avaient déjà pu rencontrer les professionnels et bénévoles sur les stands et ateliers proposés. L’occasion de découvrir l’art-thérapie ou encore l’activité physique adaptée, mais aussi de déguster un smoothie… rose.

Un examen, pas une épreuve !

Clinique du Parc, Castelnau-le-Lez (34)

Faciliter l’accès au dépistage, tel était l’objectif de la clinique jeudi dernier. Pour cela, une équipe de l’association Dépistages 34 – qui bénéficie d’une « délégation de service » de l’ARS pour assurer cette fonction – s’était installée dans le hall de la Clinique afin de répondre à toutes les questions. Patients, visiteurs, salariés, grand public, tous étaient conviés. La clinique a pour sa part mis à disposition une secrétaire, spécialement dédiée ce jour-là à la prise de rendez-vous pour les mammographies.
Pour réduire le stress généré par ces examens, le centre d’imagerie de la femme offre le maximum de confort possible. La décoration et l’aménagement du service ont été pensés pour favoriser une ambiance féminine et confortable, et pour préserver l’intimité des patientes. Un diagnostic complet est délivré dans la demi-journée. Chaque année, plus de 7 000 mammographies y sont réalisées, et 200 cancers du sein dépistés. « Ce jour-là, 10 personnes supplémentaires ont pris rendez-vous, et certaines ont même pu effectuer leur mammographie dans la foulée. », précise Florence Courtès, responsable de la communication. À noter que toutes les femmes venues faire leur mammographie ce jour-là ont bénéficié d’un soin des mains réalisé par des socio-esthéticiennes, et ont pu recevoir un massage énergétique du cuir chevelu de la part de coiffeurs partenaires.

 

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