Idées reçues et corrigées
Le docteur Françoise Mallemouche-Boquien du Centre Aquitain du sein de la Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine (33) démêle le vrai du faux sur le cancer du sein pour Octobre Rose.
Clinique Générale de Marignane, Marignane (13)
Le dépistage c’est sein !
Pour Octobre Rose, la décoration du hall de la Clinique Générale de Marignane a été complétée par un arbre de nœuds roses, des panneaux d’information sur la lutte contre le cancer du sein et surtout une guirlande composée de mots de l’ensemble des services.
« J’avais proposé à chaque service d’inscrire sur une carte blanche et rose un message sur le thème d’Octobre Rose », raconte Magali Greca, infirmière d’annonce . « Ils ont tous joué le jeu, c’est super. » On peut ainsi lire les textes suivants : le cancer n’est pas une fatalité faites-vous dépister, prends soin d’eux tu n’en as que deux, parlez-en aux femmes que vous aimez, ce n’est pas parce que vous n’avez pas un 95C messieurs que vous n’êtes pas concernés, cher cancer même si c’est ton mois tu ne passeras pas par moi, montrer ses seins peut vous sauver, le dépistage c’est sein, …etc.
Le 10 octobre, mousse de betteraves, pamplemousse rose, saumon, jambon, riz parfumé aux baies roses, framboises, étaient au menu du repas rose servi aux patients et personnels. Enfin, pour illustrer la motivation de l’ensemble des équipes, le lundi 17 octobre, une photo de groupe est programmée.
Et puis un grand merci à Camille et Clémence, les filles, et au conjoint de Magali Greca qui, comme tous les ans le week-end précédant le 1er octobre, participent à la réalisation des décorations.
Clinique Saint-Germain, Saint-Germain-en-Laye (78)
Les bienfaits de l’allaitement
L’allaitement diminue jusqu’à 28 % le risque du cancer du sein. 20 000 décès sont ainsi évités chaque année. Des chiffres forts que Christine Lopes, conseillère en lactation, s’est chargée de diffuser, explications à l’appui, lors de la journée Octobre Rose organisée lundi à la Clinique Saint-Germain. Présente également, l’association Les Souliers roses a relayé son action : des soins bien-être pour les femmes qui souffrent du cancer ou en sont sorties, mais également pour les accompagnatrices dont le conjoint(e) est touché par la maladie. Et Corinne, la réflexologue des Souliers Roses, a offert des séances découverte. À midi, le personnel de la clinique, tout de rose vêtu, a pu profiter d’un repas… rose.
Jeudi 13 octobre, le matin des packs bien-être à l’aloe vera ont été vendus par une société privée partenaire au profit de l’association de soutien Sein Génies Rose, et l’après-midi, la Ligue contre le cancer a tenu un stand avec un buste d’autopalpation. « Les participantes ont été très réceptives », se félicite Nadia Bosc, responsable communication.
Clinique de l’Orangerie, Strasbourg (67)
Un menu digne d’un chef
Crème de betterave aux noix – Figé de pomelos, crème de chèvre et radis rose – Coque de chocolat blanc et sa mousse framboise… Cette année encore, le service de restauration de la Clinique de l’Orangerie a mis les petits plats dans les grands pour sortir un menu rose digne d’un chef. « Les salariés apprécient beaucoup cette opération », explique Valérie Fabre, assistante de direction. Sur les murs, des affiches explicitent le sens de ces plats en rose. Mais les salariés semblent bien informés puisque les 1er et 2 octobre, une vingtaine d’entre eux, dont le directeur de l’établissement, se sont mobilisés pour participer aux marches et à la course de la Strasbourgeoise. Une partie des frais d’inscription sera reversée à l’Institut de cancérologie Strasbourg Europe pour la recherche et l’accompagnement aux malades. L’année dernière, les participants ont ainsi permis de lui reverser 60 000 €. Allez les Roses !
Hôpital Privé Guillaume de Varye, Saint-Doulchard (18)
Un calendrier de pros
C’est un calendrier de pro. D’abord parce que ce sont des pros de l’hôpital qui ont posé. Hommes, femmes de tous les services, aides-soignants, médecins, personnels infirmier et administratif, ASH… « Tout le monde a joué le jeu », se félicite Michel Labro, directeur de l’établissement. « Plus de 50 personnes ont posé lors de deux shootings organisés en juin. » Ensuite parce que la photographe – « elle travaille à la maternité et nous a offert son talent » – ainsi que l’imprimeur – « qui nous a fait un geste » – sont aussi des professionnels. Le résultat est impressionnant de grâce et de bonne humeur. Du coup, ils sont partis comme des petits pains jeudi dernier, lors de la journée Octobre Rose. « On en a vendu une cinquantaine. Le prix a été fixé à partir de 5 € pour que tout le monde puisse en profiter, mais beaucoup ont donné plus. » Les profits de la vente iront à Rose Réseau Seins du Berry, une association logée dans les locaux de la clinique, qui accompagne les femmes atteintes du cancer du sein, du diagnostic à l’après traitement.
D’autres animations ont égayé cette journée du 13 octobre, comme le jeu de fléchettes où il fallait toucher des cellules cancéreuses, les dessins des élèves de l’école Saint-Doulchard ou encore les séances d’activité physique adaptée. « Les visiteurs ont pu tester leur tonus et repartir avec des exercices personnalisés. »
Les aidants naturels
Derrière toute personne atteinte d’un cancer, il y a des aidants « naturels » : famille ou proches, qui apportent un soutien moral, organisationnel et financier.
Cette aide silencieuse nécessite un accompagnement, une écoute, un soutien et une information selon une enquête menée par la Ligue contre le cancer.
Actuellement, près d’un Français sur 10 aide une personne atteinte d’un cancer. Cette aide naturelle représente une économie estimée à 11 milliards d’euros.
Source : Ligue contre le cancer
Polyclinique du Maine, Laval (53)
Quelle journée !
Le 7 octobre était entièrement dédié à Octobre Rose à la Polyclinique du Maine. Des ateliers étaient organisés dans le hall et les étages.
Dans les services de chimiothérapie et d’oncologie, la socio-coiffeuse et les socio-esthéticiennes offraient soins et massages aux patients. « Ils étaient ravis ! Lors des éditions précédentes, nous ne montions pas dans les services et cette année nous voulions aussi nous occuper des personnes hospitalisées ou en chimiothérapie. Elles ont bénéficié d’un temps d’écoute différent de ce que nous proposons habituellement », mentionne Christine Lerouge, coordinatrice oncologique.
Dans le hall, quel programme ! Socio-esthétique pour des soins et conseils, l’association Parenthèse 53 en charge d’ateliers de yoga, estime de soi, sophrologie, sport adapté auprès des patients, les Petites mains et leurs prothèses mammaires réalisées en crochet et tricot. Et puis, un prothésiste capillaire/socio-coiffeur, un prothésiste mammaire, la diététicienne, la somatopathe répondaient aux questions. Le centre de radiothérapie Mallet-Proux présentait sa pratique et l’Effet papillon proposait un instant de détente grâce à un casque de réalité virtuelle (BLISS) utilisé pour la prise en charge de l’angoisse et la douleur lors de soins.
Les médecins oncologues et gynécologues de la polyclinique sont intervenus en fonction de leurs disponibilités pour des ateliers d’éducation à l’autopalpation.
« Cette journée a aussi permis à tous nos intervenants de se rencontrer, de partager leurs pratiques et d’échanger. »
Clinique Turin, Paris (75)
En octobre, j’enlève le haut, je me fais dépister
La clinique Turin a choisi de diffuser durant tout le mois les messages d’Octobre Rose via les écrans et un affichage dans les espaces d’attente, à l’accueil, mais aussi dans les services. Les spots et affiches rappellent les gestes de la prévention et la nécessité de se faire dépister. Ils suscitent des questions de la part des patients et rappellent au personnel l’importance des gestes de prévention. « J’entends souvent : ah oui, j’ai reçu le papier, il faut que je prenne rendez-vous ! », raconte Malvina Brauge, chargée de communication.
Le personnel porte en plus d’un masque rose un bracelet sur lequel est inscrit le slogan : « En octobre, on enlève le haut, on se dépiste ».
Et puis dans le hall de l’établissement, les éclairages ont été changés pour des ampoules roses, et un énorme nœud rose de ballons a été installé. Motivée, l’équipe médicale réfléchit déjà à de nouvelles actions pour l’année prochaine…
Polyclinique Grand Sud, Nîmes (30)
L’autopalpation au bon moment
L’autopalpation oui, mais pas en période de règles, plutôt à la fin du cycle. Sur le stand de la Ligue contre le cancer organisé le 12 octobre, la formation sur le buste d’autopalpation a permis de diffuser des informations importantes. « Une trentaine de femmes ont participé », raconte Claire Falgairolle, référence communication, « et elles ont pu sentir les variations de texture de la peau, les boules anormales. Annie, bénévole en charge de la formation, a ainsi précisé qu’en période de règles, un peu avant et un peu après, le corps produisait des petites boules d’hormones. Il est donc préférable de pratiquer l’autopalpation en dehors de cette phase, pour ne pas s’affoler inutilement.»
Allez, on file à l’accueil accrocher un ruban rose sur le gros cœur en polystyrène pour dire qu’on a tout aimé, l’atelier et les infos ciblées. Flûte, il a eu tellement de succès qu’il n’y a plus de rubans disponibles !
Clinique Via Domitia, Lunel (34)
Les gestes qui sauvent
Un ciel bleu, du soleil. C’est donc dehors, devant la Clinique Via Domitia, que la Ligue contre le cancer a installé son stand le 11 octobre dernier. À côté des flyers d’information et des boissons, trônait en bonne place le buste d’autopalpation. « Plus d’une cinquantaine de personnes sont venues s’informer, apprendre les gestes de l’autopalpation, sentir les grosseurs anormales qui peuvent se loger sous la peau… », se félicite Estelle Martin, directrice de la clinique. Des gestes qui chaque année sauvent des vies. Opération réussie !
Crédits photos : Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine (33), Clinique Générale de Marignane, Marignane (13), Polyclinique du Maine, Laval (53), Clinique Turin, Paris (75), Clinique Saint-Germain, St-Germain-en-Laye (78), Hôpital Privé Guillaume de Varye, Saint-Doulchard (18), Clinique de l’Orangerie, Strasbourg (67), Polyclinique Grand Sud, Nîmes (30), Clinique Via Domitia.