Fil Bleu du 09 mars 2017

Edito

 

Sources : INCa
Les pourcentages indiqués sont les chances de survie au cancer du côlon à 5 ans.

 

Les initiatives 

Prendre le problème par les papilles

Polyclinique du Parc, Saint-Saulve (59)

Les visiteurs de la Polyclinique du Parc pourront déguster des jus de légumes et fruits le 22 mars prochain dans le cadre de la journée Mars bleu de la polyclinique, et emporter un livret de recettes petit budget mais toutes bonnes pour purifier le côlon. Joindre l‘agréable à l’utile, les équipes, soutenues par l’association Emera, testeront les connaissances des visiteurs à l’aide d‘un quizz santé et de M. Polype, un mannequin pédagogique qui explique la dégénérescence du polype.

 

Passage du Côlon 3D 

Hôpital Privé des Côtes d’Armor, Plérin (22)

Aujourd’hui 9 mars et pour la première fois, l’Hôpital Privé des Côtes d’Armor accueille le Côlon 3D. Rien de mieux pour se faire une idée de l’évolution des différentes pathologies colorectales que de les visualiser. Une animatrice de Reiki présente sa discipline tout au long de la journée et comme tous les jeudis du mois, le café bleu, stand animé par la Ligue contre le cancer, convie les visiteurs à venir faire une pause et se renseigner sur le dépistage colorectal.

La persévérance paye

Polyclinique de Keraudren, cliniques Pasteur-Lanroze et Grand large, Brest (29)

La Polyclinique de Keraudren accueille enfin le Côlon Tour le 21 mars prochain, après de vaines multiples tentatives. « Nous avons créé des liens de confiance avec nos partenaires depuis quatre ans, nous sommes très engagés mais aussi un acteur important dans la prise en charge du cancer colorectal sur notre territoire », explique Stéphane Toularhoat, IDE stomathérapeute. Les membres de l’équipe du dispositif d’annonce des trois cliniques du groupe brestois se mobilisent très largement ce mois-ci avec leurs partenaires associatifs, en proposant trois temps forts de rencontre. Enfin, pour clore ce mois de mobilisation, une soirée à l’attention des personnels des trois cliniques sera organisée le 30 mars, et les visiteurs ne repartiront pas sans leur rose bleue ce jour-là.

La vague bleue déferlera le 19 mars

Clinique chirurgicale Porte Océane,
Les Sables d’Olonne (85)

Pour la deuxième année, la ville des Sables d’Olonne organise « la vague bleue », une marche pour le dépistage du cancer du côlon. Sont partenaires : la Ligue contre le cancer, l’association Audace, la CPAM et les professionnels du pôle santé des Olonnes. Dans ce cadre, tous les acteurs de santé sont invités à se mobiliser et, avec la population, à participer à cette marche. Par ailleurs, le Côlon Tour, structure gonflable représentant l’intérieur du côlon, s’arrêtera l’après-midi du 19 mars, un rendez-vous animé par les acteurs de santé. Les Sablais en sont convaincus : « Associer prévention et animation, c’est le cocktail gagnant pour la santé ! »

Le parking est habillé pour l’hiver

Clinique Saint-Joseph, Trelaze (49)

Les équipes de Saint-Joseph ont habilement visé le point d’entrée de tous les patients et accompagnants : le parking de leur établissement ! Le parking s’est ainsi retrouvé habillé de larges bannières rendant incontournable l’incitation au dépistage du cancer colorectal. « Elles resteront tout le mois de mars. À peine installées, elles ont déjà suscitées des questions de la part des patients : la sensibilisation avance et le pari semble gagné », s’enthousiasme Karine Crespy, responsable qualité, risque et environnement.


Reportage

CHP Saint-Grégoire, Saint-Grégoire (35)
En 2016, 31 études cliniques proposées en cancérologie digestive

Les initiatives de recherche sont anciennes à Saint-Grégoire, établissement berceau du groupe Vivalto Santé qui a structuré sa recherche il y a quatre ans et créé un GCS en 2016.

« Au sein du groupe Vivalto Santé, la recherche porte à 70 % sur la cancérologie et à Saint-Grégoire, nous avons un gros recrutement de patients en cancérologie digestive. Actuellement, 31 études sont en cours dans cette localisation, portées par des praticiens très engagés, oncoradiothérapeutes, chirurgiens, oncogériatres», précise Stéphanie Durel Pinson, directrice de la recherche du groupe Vivalto.

« Nous menons d’une part des études en partenariat avec des industriels et notamment sur l’immuno-modulation. Ces protocoles permettent aux patients éligibles et volontaires de bénéficier de nouveaux traitements plusieurs années avant qu’ils ne soient commercialisés. D’autre part, nous menons des études institutionnelles en partenariat avec la Fédération française de cancérologie digestive ou Unicancer. L’ensemble de nos études permet aux praticiens de proposer à leurs patients le protocole le plus adapté à la localisation et au stade de la maladie. Il existe également des études dédiées aux patients âgés menées conjointement avec l’oncogériatre. Aujourd’hui, faire de la recherche, c’est se donner les moyens de l’innovation et de l’accessibilité rapide à des thérapies innovantes. La dynamique du groupe Vivalto Santé s’exprime dans son engagement à mettre la recherche au cœur du métier de soignant et au service des patients. », conclut-elle.